La digitalisation des achats, comme toutes les autres transformations numériques des entreprises, est un processus qu’il convient d’envisager sur le long terme. Alors, prévoir des étapes d’échanges et d’évaluations sera non seulement utile, mais aussi bien perçu par les collaborateurs utilisateurs. Là encore, valoriser leurs expériences et recueillir leurs avis contribuent à la réussite du projet.
Est-ce que les outils répondent aux attentes et sont à la hauteur des enjeux ? Quels sont les points positifs et négatifs, en termes de qualité du travail, de productivité, etc. Y aurait-il des pistes d’amélioration à envisager ? Organiser des réunions de travail sur ces thématiques est aussi un bon moyen de fédérer les équipes en cette période de transition.
De même, les directions des achats et les DSI (Directions des Systèmes d’Information) ne manqueront pas de mettre en place des indicateurs de performance pour s’assurer que les outils remplissent leurs rôles et répondent aux objectifs fixés. Qu’il s’agisse du TCO (coût total de possession), de l’analyse des bénéfices (TBO), de la valeur (TVO), des risques (TRO) ou de l’impact économique (TEI).
Malgré le respect de toutes les étapes inhérentes au choix et à la mise en place d’une solution d’e-procurement, il peut arriver que celle-ci s’avère finalement inadaptée aux attentes, ou difficile à mettre en pratique par les utilisateurs. Il est alors important de pouvoir décider de changer de solution. Et plus tôt la remise en question sera actée, plus vite l’entreprise aura la capacité de rebondir.