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      • Publié le 10 janv. 2023
      • Mis à jour le 29 août 2023
    • 19 min

    Comment chauffer ses bâtiments industriels en hiver ?

    Comment chauffer ses bâtiments industriels en hiver ?

    Le chauffage représente plus de 50 % des dépenses en énergie des bureaux, notamment dans les bâtiments anciens, selon l’ADEME (Agence pour la transition écologique). L’employeur a l’obligation d’assurer un confort thermique à ses salariés, ne serait-ce que pour qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions et sans risque. L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) rappelle que travailler en environnement froid peut être dangereux pour la santé, voire mortel dans certaines circonstances. Les principales pathologies liées à l’exposition directe au froid sont l’hypothermie et l’engelure. Le travail au froid augmente également le risque de survenue de troubles musculosquelettiques et peut être à l’origine d’accidents du travail.

    Le bois, le charbon, le fioul, le gaz, l’électricité et les énergies renouvelables sont les différentes étapes respectives de l’évolution des ressources énergétiques utilisées par l’homme pour se chauffer.En France, la première installation ayant recours à un système de chauffage central a été mise en service en 1887. L’augmentation du prix du fioul a eu pour conséquence la percée de l’énergie électrique, une nouvelle source d’énergie plus abordable et moderne. Le perfectionnement du mode de chauffage, au-delà de la simple préoccupation liée au confort des utilisateurs, intègre depuis les années 90's, la préservation de l’environnement.Ainsi ces dernières années, le développement de nouveaux systèmes de chauffage a succédé aux modes de chauffage anciens, polluants et énergivores afin de se diriger vers des ressources plus durables.

    La première installation de chauffage en France

    En France, la première installation ayant recours à un système de chauffage central a été mise en service en 1887Le château de Pecq, une bâtisse située à proximité de Paris, abrite cette installation. Le dispositif mettait en relation un poêle et une installation de tuyaux encastrés dans les murs du château. Grâce au réseau de tuyaux, l’air chaud diffusé par le poêle à charbon était diffusé dans les pièces du bâtiment.

    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’usage de ce procédé se généralise partout dans le pays. L’exploitation à grande échelle des hydrocarbures comme la houille, le gaz et le fioul permet l’essor d’une nouvelle technologie. En effet, ces ressources permettent de produire la chaleur à l’aide de chaudières. Le passage du poêle à charbon à la chaudière améliore significativement le confort des utilisateurs.

    Ce confort atteint son summum avec l’arrivée des systèmes de radiateur. Grâce à cet équipement, la production de l’eau chaude et la régulation de la température sont désormais possibles.

    chauffage

    L’arrivée du chauffage électrique en France

    L’augmentation du prix du fioul a pour conséquence la percée de l’énergie électrique, une nouvelle source d’énergie plus abordable et moderne. Le premier choc pétrolier intervenu en 1973 est à l’origine de ce désintérêt.

    Dès lors, les énergies fossiles (pétrole, gaz et fioul) seront progressivement délaissées au profit de l’électricité, une énergie plus propre et moins polluante.

    Le plus ancien système de chauffage électrique connu est le convecteur électrique. Son principe est l’intégration d’une résistance électrique à l’intérieur d’un caisson en métal. Semi-ouvert, le caisson favorise le chauffage de l’air ambiant selon le principe de la convection naturelle. Le développement de cette technologie date de 1960. Il s’agit d’un équipement très gourmand en énergie électrique.

    Plus tard, les questions environnementales deviennent de plus en plus pressantes. Le débat sur les énergies renouvelables s’enracine au cœur de la problématique du développement durable. L’année 1990 marque la rupture avec les technologies énergivores. Désormais, l’accent est mis sur l’économie d’énergie et le faible impact environnemental des équipements destinés au chauffage des locaux à usage d’habitation ou de bureaux.

    L’orientation vers l’énergie solaire ou géothermique répond à cette exigence de modernité, de confort, mais aussi de préservation de l’environnement. L’on évoque désormais la mise en place de mécanismes permettant de réutiliser le surplus d’énergie pour éviter le gaspillage des ressources énergétiques. On peut noter par exemple, des centres de traitement de données informatiques ou data center. La récupération de l’énergie produite par les centres de stockage et de traitement des données est dorénavant envisagée, pour le chauffage des bâtiments.

    Les risques liés aux ambiances thermiques froides

    En hiver, il arrive bien souvent que la température chute en dessous des 5°C. Dans notre contrée au climat tempéré, plus on vit dans le nord plus cela est fréquent. Dans les bureaux, les commerces et autres ateliers, les salariés n'ont pas trop à s'inquiéter ou à souffrir du froid. Pour la plupart d'entre eux, les locaux dans lesquels ils travaillent sont chauffés. Cependant, de nombreux professionnels doivent évoluer et rester efficaces dans des environnement où il peut faire naturellement froid l'hiver (chantiers, exploitations minières ou forestières, déchetteries, stations de traitement des eaux...) ou dans des bâtiments réfrigérés (entrepôts frigorifiques, usines de fabrication de produits alimentaires à base de lait, poisson, viandes...). Les situations sont nombreuses. Impossible d'en faire la liste exhaustive. Les personnes qui doivent travailler dans de telles conditions ont tout intérêt à être bien équipées pour éviter à leur corps de s'épuiser dans sa lutte contre le froid. Bonnets, gants, sous-vêtements, chaussettes, chaussures et bottes conçus pour les protéger des grands froids sont de rigueur.

    S'il est établi que travailler dans le froid peut se révéler dangereux pour la santé et la sécurité des salariés, la loi ne fixe toutefois aucune température minimale en dessous de laquelle il serait interdit de travailler. Mais il faut se montrer extrêmement vigilant dès lors qu'un employé est amené à opérer à une température ambiante inférieure à 5°C. L’employeur doit avant tout veiller à éviter tout risque lié au froid avec des mesures de préventions adaptées. Il est primordial d’être attentif aux premiers signes de baisse de la température corporelle. Celle-ci ne doit pas descendre en dessous de 35°C alors qu'elle se situe normalement pour un être humain entre 36,1°C et 37,8°C.

    Pathologies dues au froid

    Selon le ministère des solidarités et de la santé, chaque année des centaines de personnes sont victimes de pathologies provoquées par le froid. Le froid peut entraîner directement ou indirectement des maladies telles que les gelures ou l’hypothermie, responsables de lésions graves, voire mortelles. Outre ses pathologies, il peut également conduire à l'aggravation de maladies cardiaques et respiratoires préexistantes. Il s'agit là de chiffres concernant la population générale et non les seuls actifs. Cependant, cela prouve ce que tout un chacun sait déjà : le froid n'est pas anodin. À l'instar de la chaleur, le froid peut également avoir des effets à plus long terme et être la cause d'accidents vasculaires cérébraux, d'infections respiratoires, etc.

    Le corps dispose de capacités pour lutter contre sa déperdition de chaleur. Mais lorsqu'une personne (active ou pas) est exposée de façon prolongée à un froid intense, la machine humaine n’a plus la capacité de compenser et de lutter contre cette baisse de température.

    Gare à l'hypothermie

    L’hypothermie est le risque majeur pour toutes personnes confrontées de manière prolongée à un environnement froid. On parle d’hypothermie dès lors que la température du corps passe en dessous de 35 °C. L’hypothermie est relativement facile à déceler puisque le corps commence par tenter de se réchauffer en frissonnant. Outre le refroidissement de la peau, elle s'accompagne d'une fatigue importante, d'une sensation de confusion et de désorientation. Cela peut aller jusqu'à la perte de conscience de l'individu. "Dès qu’un salarié exposé au froid manifeste ces signes, il faut agir rapidement en alertant le SAMU (15) ou les pompiers (18) et suivre leurs instructions", prévient l'INRS.

    Outre l'hypothermie, les parties du corps insuffisamment protégées du froid peuvent pâtir d'une longue exposition aux basses températures. Elles risquent alors d'être sujettes à des lésions cutanées telle que des gelures ou engelures qui peuvent être douloureuses et d'une certaine gravité pour la personne concernée. Selon l'intensité du froid et la durée d’exposition, les atteintes cutanées seront plus ou moins importantes. Le premier degré de gelure est l’engelure. Les gelures peuvent avoir des séquelles plus graves qui peuvent s'avérer très douloureuses voire définitives lors que les tissus sont profondément nécrosés.

    froid

    Cause de douleurs et de TMS

    L'exposition prolongée au froid peut également être la cause de douleurs de diverses intensités : sensation de doigts morts, de perte de sensibilité… Elle peut également favoriser les troubles musculosquelettiques (TMS) qui affectent les structures situées à la périphérie des articulations : muscles, tendons, nerfs, ligaments, bourses séreuses, capsules articulaires, vaisseaux… Selon l'Assurance maladie, les parties du corps les plus fréquemment atteintes sont le dos, les membres supérieurs (poignet, épaule, coude), plus rarement les membres inférieurs (genoux).

    Les causes des TMS sont évidemment très variées. Elles dépendent des individus mais également de leurs activités. Il s'avère toutefois que l’activité professionnelle est bien souvent un facteur déterminant de leur apparition, leur maintien ou leur aggravation. Les employés qui doivent effectuer des mouvements de force, des gestes répétitifs et des opérations dans des positions inconfortables, y sont particulièrement exposés. Mais, outre les facteurs biomécaniques, le froid est un élément aggravant au même titre que le bruit.

    Fatigue et accidents

    Au-delà des effets sur la santé, l'INRS rappelle que plusieurs facteurs associés au froid peuvent contribuer à la survenue d’accidents au travail. Les sols rendus glissants augmentent les risques de chutes. Selon le centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail, il faut également prévenir tout contact entre la peau nue et les surfaces froides (surtout en métal) à des températures au-dessous de – 7 °C de même que les contacts de la peau avec les liquides volatils (essence, alcool, solutions de nettoyage) à moins de 4 °C.

    Nos conseils pour éviter les glissades

    Les chutes de plain-pied ou dans des escaliers, attribuables à des glissades ou à des trébuchements, sont à l’origine de 17 % des accidents de travail (Assurance Maladie : Rapport Annuel 2020, AT avec arrêt). Aucun secteur d'activité n’est épargné : on glisse aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, sur des chantiers de BTP, dans des usines agroalimentaires ou de fabrication industrielle, au sein d’entreprises de logistique et de transport, dans des cuisines, des garages, des réserves ou des bureaux. Comment prévenir ces risques d’accident ? Découvrez des éléments de réponse dans notre article !

    Chauffage des locaux ou des bureaux :

    Les bonnes pratiques à adopter

    En matière de chauffage, il est primordial de choisir les bons équipements et d’adopter les bons réflexes appelés écogestes. Il convient de le préciser, l’un des plus importants postes de consommation énergétique dans une entreprise est le chauffage. Les spécialistes estiment que près de la moitié de l’énergie consommée est destinée au chauffage des locaux. L’utilisation des thermostats et des robinets thermostatiques est indispensable pour la régulation de la température de l’eau ou de l’air ambiant.

    Par ailleurs, si vous devez vous absenter toute la journée, il est conseillé de régler le thermostat à une température ambiante de 16°C pendant toute la durée de votre absence. Les chauffages d’appoint sont à proscrire quand ils sont de type mobile. Les radiateurs doivent être régulièrement dépoussiérés et les bouches d’aération dégagées. En outre, des consignes doivent être transmises aux collaborateurs pour qu’ils puissent adapter la température des bureaux à celle de l’extérieur si le système de chauffage ne le permet pas.

    Quelle est la bonne température pour travailler ?

    La température du corps humain est à 37° C. Une variation trop importante de cette température peut porter atteinte à la santé mais aussi aux performances, avec pour conséquence immédiate, une augmentation des risques d’accident. Il est donc essentiel d’atteindre un confort thermique en toutes saisons.

    C’est d’ailleurs une des obligations à la charge de tout employeur, au titre de la sécurité et de la santé du travail. En effet, l’article R 4223-13 du Code du Travail dispose que “les locaux fermés affectés au travail sont chauffés pendant la saison froide. Le chauffage fonctionne de manière à maintenir une température convenable et à ne donner lieu à aucune émanation délétère.” Mais qu’est-ce qu’une température convenable ? Aucune précision ne vient éclairer cette notion. Les tribunaux ont à plusieurs reprises dû se prononcer sur la température des locaux. Par exemple, une température minimale de 18°C pour une officine est jugée nécessaire pour travailler à la préparation des médicaments. La destination des locaux est importante : ainsi, des vestiaires doivent être chauffés suffisamment pour permettre de s’habiller et se déshabiller.

    Les normes françaises et internationales viennent préciser la température idéale au travail.

    La norme X35-203 (mars 2006) conseille de maintenir une température ambiante comprise entre 19 et 25°C selon la saison, l’humidité relative de l’air et le type de travaux effectués dans les locaux. Plus précisément :

    • Dans les bureaux à 20 à 22 °C,
    • Dans les ateliers avec faible activité physique à 16 à 18 °C,
    • Dans les ateliers avec forte activité physique à 14 à 16 °C.

    L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) reprend ces chiffres.

    Des normes relatives à l’ergonomie des ambiances thermiques exploitent différentes méthodes d’appréciation :

    • La norme ISO 7730:2005 détermine le confort thermique par le calcul des indices PMV (vote moyen prédit) et PPD (pourcentage prédit d’insatisfaits) et des critères de confort local. Elle devrait être remplacée prochainement par la nouvelle norme ISO/DIS 7730, encore à l’étude.
    • La norme ISO 7243:2017 calcule l’effet de la chaleur sur une personne pendant son exposition totale au cours d'une journée de travail (jusqu'à 8 heures). Elle est basée sur l’indice WBGT (Wet Bulb Globe Thermometer).

    Attention, les normes peinent à rendre compte de la diversité des personnes face au froid. Quand certains collègues ont toujours froid, d’autres s’habillent très légèrement toute l’année. Le ressenti de chacun dépend également de l’activité exercée et du métabolisme. L’âge, le poids (masse musculaire), le sexe (les hormones mâles inhibent plus la sensation de froid dans le cerveau) modifient également la perception du froid.

    C’est la raison pour laquelle, idéalement, il faut un chauffage par pièce avec une commande manuelle de marche / arrêt. Ainsi, chacun peut régler sa température idéale pour travailler.

    Comment assurer une bonne aération ?

    La pandémie de Covid-19 a rappelé à chacun d’entre nous les règles d’hygiène et notamment l’importance de l’aération. Bien avant la crise sanitaire, des normes d’aération existaient déjà. L’article R 4222-6 du Code du Travail prévoit un débit d’air neuf par personne de :

    • 25 m3 / heure dans les bureaux et locaux sans travail physique,
    • 30 m3 / heure dans les locaux de restauration, de vente ou de réunion,
    • 45 m3 / heure dans les ateliers et locaux avec travail physique léger,
    • 60 m3 / heure dans les autres ateliers et locaux.

    Le ministère des Solidarités et de la Santé recommande une aération régulière par ouverture en grand des fenêtres ou portes donnant vers l’extérieur au minimum pendant 10 minutes trois fois par jour. En complément, une aération pendant et après les opérations de nettoyage et / ou de désinfection est conseillée.

    La climatisation des lieux fermés favorise la transmission des virus hivernaux. Les systèmes de climatisation doivent donc faire l’objet d’une maintenance régulière. Il existe des systèmes d’échangeur de chaleur qui réchauffent l’air extérieur avec l’air intérieur sans mélanger les flux pour garantir un renouvellement d’air et une chaleur constante. Ces appareils à double flux doivent également être correctement maintenus.

    Aérer en hiver permet également de faire baisser le taux d’humidité. L’humidité de l’air relative doit être comprise entre 40 et 70 %.

    Notre conseil : installez des plantes vertes dans votre bureau permet d’équilibrer l’humidité de l’air, en plus d’apporter un aspect reposant.

    Enfin, le dernier avantage offert par un renouvellement régulier de l’air ambiant est de dépolluer. En effet, au-delà des virus, renouveler l’air est essentiel pour la santé des travailleurs. Dans les bureaux et les locaux professionnels, comme dans les logements, l’air est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur, selon l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur.

    La qualité de l’air est intimement liée aux systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation, qui relèvent de l’employeur : choix initial des équipements, maintenance en bon état de fonctionnement, d’étanchéité, de nettoyage des filtres, etc. En tant que salarié, vous pouvez faire appel au CSE (Comité social et économique), institué dans toute entreprise de plus de 11 salariés. Il bénéficie d’un droit d’alerte pour toute question relative à la santé publique. Depuis le 1er janvier 2020, il remplace l’ancien CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) dans les entreprises de plus de 50 salariés.

    Comment économiser l'énergie ?

    Une gestion maîtrisée d’un système de chauffage en entreprise permet d’économiser de 15 à 25 % de la consommation énergétique, selon l’ADEME (Agence pour la transition écologique). C’est environ 278 kg de rejet de CO2/an en moins. Diminuer de 1℃ la température réduit la consommation annuelle en chauffage de 5 à 10 %.

    Pour bénéficier d’une température de travail agréable tout en protégeant l’environnement, chacun doit être sensibilisé aux économies d’énergie dans l’entreprise : par exemple, adapter sa tenue ou adopter les bons gestes (ne pas obstruer les radiateurs et les systèmes de ventilation, ne pas ouvrir les fenêtres quand le chauffage fonctionne). De manière générale, le salarié adoptera un comportement identique au bureau et à son domicile, gouverné par du bon sens !

    Mais un salarié peut aller plus loin et demander à son employeur de programmer et de **réguler les appareils en fonction des horaires de présence. **La régulation ajuste la production des systèmes de chauffage selon les conditions météorologiques et l’activité exercée dans le local. L’installation de thermostats à programmation horaire ne présente pas un investissement important pour le chef d’entreprise, en comparaison des économies d’énergie générées.

    Toute personne peut également s’assurer du bon entretien des chaudières, qui s’impose aux entreprises comme aux particuliers. Cela permet d'économiser l’énergie et d’éviter les intoxications au monoxyde de carbone. Une visite se tient idéalement avant le début de la période de chauffage (automne). Le salarié qui constate un manquement aux obligations d’entretien peut faire remonter l’information rapidement au CSE.

    Via ses mêmes instances représentatives du personnel, on peut aussi suggérer à l’entreprise de réaliser un audit énergétique (vétusté, étanchéité, travaux à prévoir, etc.). Puis, l’entreprise peut adopter un système complet de management de l’énergie (ISO 50001). Si tous les coûts sont à la charge de l’employeur, il existe des aides et subventions. Les salariés ont parfois un rôle à jouer pour impulser une démarche de développement durable et présenter des projets pour accompagner leur entreprise.

    economie energie

    Bien chauffer en entreprise en hiver et optimiser le rendement du confort thermique sont deux actions importantes. Ces leviers sont incontournables pour la productivité et le bien-être des salariés.

    En outre, le corps dépense davantage d'énergie pour maintenir sa température à son niveau normal, ce qui rend plus pénible la réalisation des tâches réclamant des efforts physiques et accroît la fatigue. Le froid conduit également à une moindre dextérité ou sensibilité tactile et rend les mouvements plus difficiles. Cette difficulté à se mouvoir est accentuée par les équipements portés pour se protéger du froid : gants, vêtements chaud plus épais et plus lourds... Enfin, le taux d'humidité de l'air peut avoir une influence. Une ambiance humide accélère la perte de chaleur corporelle. La peau devenant plus humide, la sensibilité au froid s'en trouve accentuée.

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