Repousser les limites de l’intelligence artificielle
Basée à Metz, Vivoka est une startup spécialisée dans l’intelligence artificielle et la reconnaissance vocale.
C’est lors de ses études effectuées à l’Epitech que William Simonin rencontre ses deux futurs associés. Devenus amis, les trois hommes ont éprouvé le même désir de collaborer autour de l’innovation et des technologies.
Convaincus que la démarche faisait sens, ils ont contacté Michel Onfray dans le but d’intégrer l’incubateur Synergie de Metz. Une fois leur candidature validée, l’aventure pouvait vraiment commencer.
J’ai toujours aimé le challenge, la compétition, je trouve cela stimulant
« J’avais énormément d’idées en tête, et j’ai eu la chance de rencontrer un entrepreneur qui avait réussi et sortait de la même école que moi… Nous avons pu lui poser les bonnes questions pour essayer de comprendre les raisons de son succès. Il nous a répondu très simplement qu’il fallait oser se lancer, que lorsque l’on n’a rien à perdre, c’est le moment de tout oser ».
Il n’en a pas fallu davantage à William Simonin et ses amis pour se lancer dans l’aventure Vivoka.
« Nous avons vraiment été piqués par l’entreprenariat, confie le CEO de Vivoka, et aujourd’hui, je ne pourrais vraiment pas revenir en arrière ».
Vivoka, c’est d’abord une vision, vision qui prend corps à travers un produit. Ce produit, c’est ZAC, un assistant domotique qui permet notamment à son utilisateur de gérer sur une unique interface, l’ensemble des fonctionnalités de sa maison, supervisées par d’autres objets connectés (chauffage, volets, accessoires de sécurité…).
Pour en assurer le développement, Vivoka a travaillé avec RS Components. « Grâce à ce partenariat nous avons pu bénéficier de l’expertise et l’accompagnement de RS à toutes les étapes du développement de notre produit. Cela nous a permis, à nous l’équipe fondatrice, de nous concentrer pleinement sur notre innovation… Cela nous a fait gagner un temps très précieux ».
« Nous avons la conviction que d’ici 5 ans, tous les domaines, toutes les activités, auront recours à la reconnaissance vocale »
Le choix du design de ZAC a été l’une des tâches les plus complexes. « Nous souhaitions que ZAC ait un aspect attachant et amusant mais il devait également dégager une image de sérieux car il est en partie garant de la sécurité de l’habitat », précise William Simonin.
Dès lors, plusieurs pistes ont été explorées… Si pendant un temps, l’idée de lui donner une apparence humaine a été évoquée, il est rapidement apparu que cela posait problème aux utilisateurs plus âgés.
« Nous avons alors envisagé de rapprocher ZAC d’un animal, mais il fallait bien le différencier d’autres mascottes ou personnages déjà connus… C’est ainsi qu’après plusieurs nuits de travail, le concept du Raton laveur a vu le jour ».
Au-delà de son aspect ravageur et sympathique de petit raton laveur mutin, ZAC a été revêtu d’une tenue de majordome afin de mettre en avant sa fonction d’assistant.
« Les principales fonctionnalités de ZAC ont été pensées à l’inverse de ce que l’on peut trouver sur le marché, observe William Simonin. Contrairement à Google Home ou Amazon Alexa qui sont dotées d’une intelligence artificielle très générique, nous avons préféré doter ZAC d’une intelligence très aboutie et très spécialisée dans le domaine de la domotique et de l’assistanat ».
Equipée de plusieurs émetteurs et recetteurs qui permettent de contrôler toutes les marques et tous les équipements connectés au sein d’une habitation, l’intelligence artificielle de ZAC a été surentraînée sur des domaines tels que le confort, l’économie d’énergie, la sécurité, ou encore le maintien à domicile.
Notre participation au CES de Las Vegas a été perçue comme l’aboutissement de plusieurs années d’efforts et de travail
« Représenter ma ville d’origine, Metz, au cœur du plus grand salon mondial consacré à l’innovation, signifiait énormément pour moi. Il s’agissait d’une vraie reconnaissance à l’échelle planétaire de notre travail ».
Sans l’aide de tous nos partenaires, tels que RS components, nous n’aurions sans doute pas pu présenter au monde entier notre innovation et valider l’intérêt de ZAC pour les utilisateurs du monde entier.
Le CES a constitué un formidable accélérateur pour Vivoka et son ZAC.
« Ce qui nous plaît le plus dans cette aventure, c’est que nous ne la vivons pas comme un travail, mais plutôt comme une passion partagée par les fondateurs de Vivoka et l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise ».
