Les risques pour la sécurité des opérateurs
Un interrupteur d’arrêt d’urgence défectueux expose les opérateurs à des accidents comme l’écrasement, des brûlures ou des cisaillements. Si une machine continue de fonctionner malgré une situation d’urgence, les employés risquent des blessures graves, voire la mort. Par exemple, dans une usine de transformation alimentaire, des produits sont susceptibles de se coincer dans les lignes de production automatisées. L’opérateur doit alors déclencher l’arrêt d’urgence pour stopper immédiatement la chaîne et résoudre le problème en toute sécurité en ôtant le produit coincé. Si l’arrêt ne fonctionne pas, la machine continue son cycle et augmente le risque de blessure grave pour l’opérateur qui doit intervenir manuellement.
Les dommages matériels et les arrêts de production prolongés
Outre les risques pour les employés, une défaillance d’arrêt d’urgence peut causer des dommages considérables aux équipements. Une machine en surcharge ou défectueuse qui continue à fonctionner peut détériorer ses composants ou même entraîner une panne importante. Par exemple, dans une usine d'embouteillage, un arrêt d'urgence est déclenché lorsque des bouteilles en verre sont mal positionnées et risquent de se briser. Si l'arrêt d'urgence ne fonctionne pas correctement, la ligne continue de tourner, écrase les bouteilles qui répandent des morceaux de verre dans la machine. Cela entraîne non seulement des dommages coûteux à l'équipement, mais aussi un arrêt prolongé de la production pour nettoyer les débris et réparer les pièces endommagées.
Les coûts de réparation importants et, dans les cas les plus graves, la machine doit être purement et simplement être remplacée. Ces opérations entraînent des arrêts prolongés de production qui affectent la rentabilité de l’entreprise.
La non-conformité et la responsabilité légale
L’utilisation de machines industrielles sans dispositif d’arrêt d’urgence fonctionnel expose l’entreprise à des sanctions. Par exemple, dans une usine de plasturgie, une machine à extrusion ne s'arrête pas malgré l'activation de l'interrupteur d'urgence. L’incident entraîne une surchauffe et la fusion de la matière plastique qui provoque un incendie. L’enquête montrera que le dispositif d’arrêt d’urgence avait été signalé comme défectueux, mais non réparé par l’entreprise. La responsabilité de l’employeur est alors engagée, sa réputation affectée, sans parler des poursuites financières ou pénales.