LE DEFI
Du fait de ses activités très variées, de la fabrication à l’expédition, Cosima utilise plus d’une centaine d’équipements et de machines, du petit microscope de laboratoire à l’énorme malaxeur de 5 tonnes. Jusqu’à l’année dernière, la maintenance était assurée de manière traditionnelle avec des classeurs papiers dans lesquels les techniciens consignaient toutes les interventions.
« Heureusement, nous connaissons nos machines par coeur, donc ce n’était pas forcément fastidieux, confie Laurent Martin, responsable technique. Mais ce système avait l’inconvénient d’intervenir de manière curative, lorsqu’on constate une panne ou un dysfonctionnement. »
Pour autant, la problématique qui a déclenché le passage à la GMAO est plutôt réglementaire : pour continuer à être certifié, Cosima devait montrer qu’elle suivait et entretenait correctement ses machines. L’informatisation de la maintenance s’imposait donc pour formaliser le suivi et optimiser l’entretien. « Si on ne le faisait pas, on pouvait perdre notre certification et donc des clients pour qui ces labels sont indispensables. » L’industrie cosmétique est en effet l’un des secteurs les plus exigeants en termes de qualité de produit, au même titre que le pharmaceutique ou l’agro-alimentaire.