Investir dans la technologie est incontournable, d’autant que les solutions se multiplient ces dernières années. C’est le cas par exemple des systèmes de gestion des stocks automatisés ; ceux-ci offrent une meilleure visibilité et un contrôle plus précis. Les magasins automatisés, associés à des solutions de picking comme dans les entrepôts de logistique, par exemple, permet de gérer les mouvements des entrées-sorties , les inventaires en temps réel, mais aussi les emplacements qui seront réaffectables en position et en volume pour de nouveaux objets à stocker.
Dans ce cadre, l’identification des pièces est essentielle. Par code-barre, RFID ou encore – puisqu’il se généralise depuis quelques années – par QR-code, les stocks sont soumis à une traçabilité particulièrement utile dans la gestion des pièces détachées et de rechange ou encore de l’outillage. Quand est-elle sortie, où et par qui est-elle utilisée, doit-elle être remplacée immédiatement, à quel coût, etc.
Par ailleurs, les logiciels informatiques sont en mesure d’enrichir des outils d'analyse de données afin d’affiner les décisions dans la stratégie d’achats en matière de stockage. La GMAO pour la maintenance, l’ERP de l’entreprise mais aussi des outils de Manufacturing Execution System (MES) offrent au système de gestion de stockage une montagne de données précieuses.
Enfin, dans biens des cas, en particulier sur d’importants sites industriels – ou pour une gestion multi-sites des stocks, l’intelligence artificielle (IA) peut se révéler intéressante. Cela peut résoudre par exemple des difficultés liées à des doublons causées par une identification différente de pièces pourtant identiques. Avec l’IA, il est désormais possible de croiser diverses informations pour répertorier ses pièces identiques ou équivalentes.
Naturellement, avant même d’investir dans quelque technologie que ce soit, n’oublions pas ce vieil adage : « une place pour chaque chose et chaque chose à sa place ». Respecter cette règle permettra d’ores-et-déjà de partir sur des bases saines et, au service Achats, d’établir une stratégie capable de répondre au mieux aux besoins de chaque service.