Selon la réglementation, le confort thermique désigne : l’état d’une personne qui, bien que vêtue, ne ressent ni trop de chaleur ni trop de froid dans un espace de travail. Son importance, tant sur le bien-être que sur le rendement des occupants, n’est plus à démontrer. Certes, concernant le niveau de température ambiante, les préférences diffèrent d’une personne à une autre. Mais une grande chaleur dans un bureau peut conduire à l’épuisement ou à la suffocation. À l’opposé, une situation de froid extrême aura tendance à distraire les agents ou à détourner leur attention, en créant de l’inconfort et une baisse de la productivité.
Par conséquent, le maintien d’un niveau de température confortable dans les bureaux est un impératif. En effet, le moindre écart peut contribuer à stresser les employés et à diminuer leurs performances. La Health and Safety Executive recommande un taux d’humidité compris entre 40 et 70 % pour assurer le confort thermique des agents sur leur lieu de travail. En matière de confort, il est plus sage d’opérer une adéquation entre le niveau d’humidité et la température ambiante. Cette solution permet de rafraîchir les bureaux et d’assurer le bien-être des occupants, en les mettant à l’abri de l’inconfort et de la transpiration. Cet état de choses passe par la prise en compte des éléments suivants : le froid, la chaleur, l’humidité, la sécheresse de l’air, les odeurs et les courants d’air.
Quand l’air est trop humide, il est courant de voir apparaître les moisissures sur les murs ou les meubles des bureaux et même dans les espaces de stockage des marchandises. A contrario, un air trop sec conduit à l’assèchement des voies respiratoires. Les conséquences de la sécheresse de l’air sont multiples. L’une d’elles est le trouble de la voix. C’est une situation que l’on observe très souvent dans des espaces de travail où la voix est utilisée comme outil de travail (lors de réunions, d'échanges entre collaborateurs...). La transmission rapide des microbes et la propagation des maladies sont d’autres conséquences de la sécheresse de l’air. Chez certaines personnes, l’on observe des démangeaisons ainsi qu’un dessèchement de la peau.
En général, l’humidité relative idéale pour une température comprise entre 20 et 22 °C oscille entre 40 et 60 %. Si les occupants utilisent des ordinateurs, une grande sécheresse de l’air ambiant peut causer des troubles oculaires. Les malaises provoqués par les particules fines contenues dans l’air vont se multiplier au même titre que l’électricité statique qui s’y trouve.