Lorsque l’on s’intéresse aujourd’hui à la décarbonation de l’industrie et, plus généralement, à la transition énergétique, la recherche d’efficacité énergétique n’est plus forcément la seule piste qu’un industriel peut mettre en œuvre. Selon sa maturité dans le domaine, l’entreprise peut très bien s’être déjà convertie à l’optimisation de ces procédés, voire à la récupération d’énergie, et donc se tourner ensuite vers l’intégration d’énergies alternatives, la capture et la valorisation de ses émissions « résiduelles », voire même l’économie circulaire. Le modèle de notre économie actuelle est celui d’une économie linéaire que l’on peut résumer de la manière suivante : extraction de matières premières, production d’un bien, utilisation de ce dernier et, en bout de cycle, fin de vie et production de déchets. Ce modèle linéaire génère du gaspillage et ce qu’on appelle des externalités négatives - les activités de consommation et de production génèrent des effets qui ne sont pas directement liés aux finalités de ces activités, effets qui peuvent être positifs ou négatifs.
L’économie circulaire est un modèle alternatif qui propose une vision systémique d’un territoire et de ses enjeux économiques, environnementaux et sociaux. Selon l’Agence de la transition écologique (Ademe), l’économie circulaire peut se définir comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement, tout en développant le bien être des individus.