De nombreux usagers utilisent leur véhicule pour se déplacer d’un point à un autre à l’intérieur des villes. Cela provoque de nombreux bouchons dans le centre urbain, sans oublier la pollution et le gaspillage énergétique. Mis bout à bout, ces facteurs contribuent au réchauffement climatique vu leur implication dans la destruction de la couche d’ozone. Les concepteurs présentent Urban Loop comme étant un système de transport public à faible impact environnemental. Légèreté et compactage sont les principales caractéristiques de ce système qui utilise le dessous des pistes cyclables pour développer son réseau de desserte. L’automatisation de l’ensemble est assistée par une intelligence artificielle.
Philippe Mangin est le chef du projet Urban Loop. Dans sa présentation, il situe les origines de ce concept à l’année 2017. Pour l’essentiel, l’on retient que l’idée est partie d’une concertation entre étudiants et enseignants. La réflexion portait sur les sciences du numérique. De fil en aiguille, les participants en sont venus à se préoccuper de la façon dont la mobilité urbaine pourrait être développée à l’avenir. De là, une transposition s’est opérée entre leurs connaissances sur les réseaux numériques et le transport urbain de masse. Selon l’expert, l’intérêt de ce projet est certain en ce sens qu’il offre aux étudiants un vrai support pédagogique.
En ce qui concerne les sciences de l’ingénierie, le projet permet de développer tout un panel de sujets variés. Pour Philippe Mangin, l’engouement des étudiants sur ce projet s’explique par son côté ludique. La naissance d’une conscience citoyenne les amène à prendre en main les problématiques du futur qui pourraient impacter des millions d’individus. Dès lors, la possibilité d’inventer des solutions pour demain et de devenir maîtres de notre futur existe. Et ça, les étudiants l’ont compris en travaillant sur le projet Urban Loop.