En fonction des quantités et des types de produits dangereux fabriqués, stockés et/ou utilisés sur site, on distingue :
Le recensement des établissements Seveso s’effectue tous les quatre ans.
Au 31 décembre 2019, la France comptabilisait 1 302 sites Seveso : 691 sont classés « seuil haut », 611, « seuil bas ».
Depuis sa création en 1952, l’acronyme a évolué : à l’origine Organisation des Secours, le dispositif ORSEC est à présent l’Organisation de la Réponse de SEcurité Civile).
Ce plan de gestion de crise est placé sous la direction du préfet de département pour faire face aux catastrophes naturelles, industrielles ou sanitaires.
En cas de situations d’urgence, il réunit tous les organismes de secours et les moyens publics et privés destinés à assurer la protection des populations, des biens et de l’environnement.
- Les Plans Particuliers d'Intervention (PPI)
Ce plan vise à organiser les secours autour d'une entreprise industrielle (ou site industriel) classé "Seveso", dans le cas d'un incident dont les conséquences dépasseraient les limites de l'établissement.
Le maire est l’un des pièces centrales de ce dispositif, déclenché par le préfet : C’est lui qui alerte et tient informée la population, et détaille pour chaque risque les mesures à prendre et les moyens susceptibles d'être mis en œuvre.
- Le Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT)
Créé par la loi Risques du 30 juillet 2003, le PPRT vise à assurer la protection des populations vivant dans des territoires qui accueillent des sites industriels classés Seveso « seuil haut ». Ces installations peuvent provoquer des accidents industriels majeurs. S’ils sont rares, le risque zéro n’existe pas.
Pour réduire l’exposition des populations riveraines à ces risques, ce plan est élaboré par les différents acteurs concernés : l’État, les collectivités territoriales, les exploitants des installations et la commission de suivi du site. Il concerne environ 550 sites Seveso seuil haut, plus de 800 communes, 20000 logements et des milliers d’entreprises.
Depuis le 13 août 2004, une "culture du risque" a été instaurée par Loi de modernisation de la sécurité civile.
Pour assurer sa protection, chaque citoyen-ne doit connaitre les règles et le comportement à adopter en cas de catastrophe. Ce sont le maire et le préfet qui transmettent l’information préventive des risques majeurs auprès de la population.