Les actions à mettre en place en hiver

En hiver, la température idéale pour les personnes travaillant dans les bureaux doit varier entre 20 et 22 °C. Ce niveau de chauffage est prescrit par la norme X35-203 qui régit le type de température à maintenir sur les espaces de travail. De nombreux scientifiques pensent en effet que cette situation est responsable de la baisse de productivité en entreprise.

À titre d’exemple, une chute de près de 85 % est à prévoir si la température ambiante dépasse le seuil de 33° en été. En hiver, l’humidité associée aux températures relativement basses produit, elle aussi, un mal-être entraînant des contre-performances. La prise régulière de boissons chaudes et le port des vêtements au froid permettent de remédier à la situation. Certains privilégient le recours à un chauffageou l’usage des ventilateurs, en fonction des saisons.

Idéalement, le taux d’humidité de l’air dans un bâtiment doit se situer entre 40 et 60 %, pour une température ambiante de 20 °C. Les conséquences d’un taux d’humidité anormalement élevé peuvent être la survenue des maladies pulmonaires et de certaines allergies. Certains indices permettent de reconnaître le niveau d’humidité d’un bâtiment.

• La baisse anormale de la température ambiante en deçà de 4 °C est un indicateur de l’élévation du taux d’humidité. L’apparition de gouttelettes d’eau condensées sur les vitres et les surfaces métalliques, les moisissures et les mousses, les champignons ou les vêtements apparemment mouillés sont autant d’indices qui renseignent sur la présence d’humidité, à un pourcentage élevé, dans un bâtiment.
• A contrario, la baisse du taux d’humidité, quant à elle, se constate par la gorge irritée, les difficultés à respirer chez certaines personnes, l’inconfort, le fendillement des lèvres et le glaçage de la peau. Le bon réflexe consiste à solliciter les services d’un professionnel spécialisé dans le traitement de l’humidité.

Il est important d’aérer régulièrement vos locaux d’entreprise, été comme hiver. L’aération aide en effet à combattre l’humidité grâce à la ventilation naturelle. La première chose à faire, c’est diagnostiquer le problème à travers une identification des principales causes de l’humidité.

Premièrement, il peut s’agir des remontées capillaires encore appelées humidité ascensionnelle. Elle est liée à une mauvaise canalisation des eaux de ruissellement ou à la proximité avec les eaux souterraines qui remonte à travers les murs. L’infiltration des eaux ou la condensation de celles-ci peuvent aussi provoquer l’humidité. Il faut savoir que le traitement de l’humidité varie en fonction des causes identifiées.

Deuxièmement, pensez à aérer régulièrement vos locaux ou du moins, à les faire aérer par les occupants des différents bureaux. Les spécialistes recommandent de procéder à l’aération des bureaux, le matin dès votre arrivée ou après une activité physique.

Troisièmement, faites installer des déshumidificateursd’air dans vos espaces de travail. Ce sont des équipements issus d’une technologie innovante. Leur utilité n’est pas de traiter l’humidité dans un bâtiment, mais d’aider à mieux réguler le taux d’humidité en captant le surplus. L’utilisation de cet accessoire doit se faire quand on constate une élévation du taux d’humidité.

Le déblayage et la sécurisation de certaines zones revêtent un caractère obligatoire après ou pendant le grand froid hivernal. La mise en place de telles opérations afin d’assurer le déneigement exige à la fois le confort et la sécurité des intervenants. Pour une meilleure résistance au froid, et afin de prévenir les glissades, les chutes ou les engelures, le recours aux EPI adaptés et aux vêtements protégeant contre le froid est essentiel.

Les gants anti froid, les vêtements de protection et les bottes de sécurité assurent une protection permanente du salarié sur son lieu de travail. Dans les entrepôts, en plus de la chaleur qu’ils offrent, les EPI permettent d’avoir une bonne visibilité. Lunettes et visières de protection protègent en effet contre les flocons de neige quand le vent souffle en période de grand froid. De cette façon, le salarié peut continuer à travailler confortablement et en toute sécurité.

Selon des études sur le sujet, le besoin en lumière de chaque individu est de 2500 lux par jour, au moins. Ces études démontrent les effets positifs de la lumière sur le corps humain, au plan biologique. Or, ce ratio ne peut être atteint en hiver en raison de la faible luminosité du soleil à cette période de l’année. L’achat d’un appareil de luminothérapie pour chacune de vos équipes de travail apparaît dès lors comme étant un réel plus en période hivernale.

Le temps d’utilisation de ces appareils importe peu, entre une et deux heures de fonctionnement suffisent pour une journée. En plus d’offrir à l’organisme la dose de lumière nécessaire au fonctionnement du métabolisme, ces équipements aident le salarié à retrouver sa bonne humeur tout en combattant la déprime des jours d’hiver.

Encourager vos employés à faire une balade à l’extérieur est une autre idée permettant de remonter leur moral. Cette alternative aide le salarié à recevoir sa dose quotidienne de lux. Sachez qu’en période de beau temps, une balade en plein air offre environ 20 000 lux au promeneur, pour une période de deux heures, et un peu moins par mauvais temps (10 000 lux).

Plusieurs méthodes traditionnelles, plus ou moins physiques, sont possibles. De nouvelles solutions apparaissent également pour lutter contre les effets néfastes de certaines solutions de déneigement classiques.

Déneiger avec une pelle

La pelle est conçue pour pousser et déplacer la neige. C’est donc l’outil idéal pour les voies d’accès, les entrées de parking et d’immeuble, ainsi que les chemins. La pelle doit permettre de déplacer de grands volumes de neige en un seul passage facilement, tout en étant légère et maniable. Pour garder votre pelle longtemps, vous pouvez privilégier un modèle avec une lame antirouille et un manche solide.

Si la neige est encore molle et récente, un simple balai peut suffire à dégager la voie, tandis qu’un grattoir est précieux en cas de verglas.

En maniant ces 3 outils indispensables, n’oubliez pas de faire attention à votre position et à votre dos. Déneiger manuellement une grande quantité constitue un véritable exercice physique, pour lequel vous devez être en forme.

En général, une opération de déneigement se déroule le matin. Certaines communes imposent des horaires, pour avoir les routes libérées avant 8 heures par exemple. En cas de chute de neige abondante, il est préférable d’intervenir dès que la neige arrête de tomber et, donc, cela peut se produire plusieurs fois par jour. En effet, plus la neige est récente, plus le déneigement est simple. Surveillez attentivement la météo pour être prêt à agir !

Déneiger avec du sel

L’utilisation du sel du chlorure de sodium s’explique par son effet bénéfique sur la fonte des neiges et la libération de la chaussée enneigée. En réalité, le sel aide à baisser la température de l’eau congelée et permet d’obtenir une décongélation rapide. Une fois que l’on obtient une eau à 0 °C de température, celle-ci garde son aspect liquide. Ce mélange d’eau et de sel permet de faire fondre la neige.

Cette méthode est efficace dans un environnement n’excédant pas -10 °C. Au-delà de cette température, et jusqu’à -15 °C, il est recommandé d’utiliser le chlorure de calcium. L’efficacité de ce composé lui permet de déneiger les zones plus froides. Grâce au sel de déneigement, la sécurisation et le dégagement des zones enneigées ou verglacées se font facilement. L’abaissement du niveau de congélation de l’eau aide à faire fondre la neige ou la glace présente sur la chaussée.

Disponible en sacs ou en palettes, le sel de route contribue à prévenir ou à empêcher la survenue d’accidents aux alentours ou à l’intérieur du lieu d’implantation de votre usine ou de votre entreprise. Il est donc impératif que le chef d’entreprise s’assure de la viabilité et de la praticabilité des voies. Cette précaution assure un déplacement sécurisé aux usagers (visiteurs et travailleurs) sur le site.

Selon l’article R.235-3-19 du Code du travail, « les postes de travail, voies de circulation et autres emplacements ou installations à l’air libre destinés à être occupés ou utilisés par les travailleurs lors de leurs activités doivent être conçus de telle façon que la circulation des piétons et des véhicules puisse se faire de manière sûre. »

Bien se préparer certes, mais davantage bien s’équiper en prévision de l’hiver, telle doit être la mission dévolue à chaque employeur. En hiver, la température idéale pour les occupants d’un immeuble à usage de bureaux doit varier entre 20 et 22 °C. Ainsi, il est important d’aérer régulièrement vos locaux d’entreprise, été comme hiver. L’aération aide en effet à combattre l’humidité grâce à la ventilation naturelle. L’utilisation du sel du chlorure de sodium permet également de faire fondre la neige et de libérer la chaussée. Enfin, les gants anti froid, les vêtements de protection et les bottes de sécurité assurent une protection permanente du salarié sur son lieu de travail.