Autre facteur crucial : le maintien d'une température correcte sur le lieu de travail. Celle-ci doit être ni trop chaude ni trop froide si l’on veut garantir le confort des salariés. La température idéale d'une pièce se situe entre 19°C et 23°C. Notons cependant que depuis l’hiver 2022-2023, la température maximale officiellement autorisée dans les bureaux et les locaux d’entreprise ne doit pas excéder 19°C pour des raisons de sobriété énergétique. De son côté, la norme relative au confort thermique (NF X35-203/ISO 7730) définit des seuils d’alerte plus bas avec 16 à 18°C dans les ateliers pour une activité physique moyenne, 14 à 16°C si cette activité physique est soutenue.
À l’inverse, selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), la chaleur peut présenter un risque réel au-delà de 30°C pour un salarié sédentaire et 28°C pour une activité physique… 33°C étant la température – considérée comme dangereuse – à ne pas dépasser. Outre une perte importante de productivité, une température excessive peut en effet provoquer des maux de tête, de la fatigue, des malaises voire des vertiges (présentant des dangers en zones industrielles par exemple) mais aussi de la déshydratation voire des crampes ou de la tachycardie… Pour maintenir une température ambiante stable et appréciable, des solutions de mesure à base d’objets connectés (IoT) peuvent être installées, comme des capteurs de température, des détecteurs permettant d’alerter si une porte ou une fenêtre est restée ouverte, le tout relié à un système d’alerte.
Mais lorsque l’on parle de température, on parle aussi d’air ambiant, spécifiquement l’hiver quand le chauffage se met en route, et l’été où de plus en plus d’entreprises ont recours à la climatisation. Dans les deux cas, mais aussi en temps normal, le renouvellement de l’air doit être assuré. Aussi, la réglementation impose, dans la mesure du possible, de maintenir au minimum le volume d’air et générer un niveau minimal de « parties par million » (une unité de mesure servant à calculer le taux de pollution dans l'air), autour de 800 ppm à l’aide d’une bonne ventilation. Outre l’utilisation de produits d’entretien moins nocifs et l'introduction de plantes (pouvant réduire les pollutions tout en rejetant de l’oxygène frais), assurer une bonne qualité de l'air passe par un renouvellement régulier de l'air afin d’éviter l'accumulation de polluants et de contaminants. Une mauvaise qualité de l'air peut en effet entraîner divers problèmes de santé, tels que des maux de tête, de la fatigue et des problèmes respiratoires. C'est pourquoi l'employeur doit veiller à ce que les systèmes de ventilation et de climatisation soient bien entretenus pour assurer la circulation de l'air frais. Cela peut impliquer de changer périodiquement les filtres et d'éviter d'obstruer les bouches d'aération.
Des capteurs d’humidité et d’hygrométrie ont également un rôle crucial à jouer, en raison du risque de formation de moisissures et de bactéries, en plus des mauvaises odeurs. De trois types – capacitif (large plage de mesure), résistif (simple à utiliser), à pointe de rosée (stable et rapide) –, ces capteurs présentent chacun des avantages et des inconvénients, en fonction des attentes de l’entreprise.