S’attaquer à la sobriété énergétique d’une entreprise industrielle nécessite d’être sur plusieurs fronts à la fois, tant au niveau de l’atelier que du bâtiment lui-même. Pour lancer une démarche d’efficacité énergétique, il est nécessaire de réaliser une étude à la globale, prenant en compte la totalité des points de consommation, puis d’affiner poste par poste. Si certains peuvent s’avérer difficiles à identifier et, surtout, à résoudre pour les rendre moins énergivores, d’autres se révèlent en revanche plus évidents et plus simples à mettre en place. C’est le cas notamment de l’éclairage.
Plusieurs raisons expliquent la nécessité de changer son système d’éclairage : tout d’abord, réduire sa facture d’électricité dans un contexte de forte tension et d’explosion des prix de l’énergie ; en moyenne, les économie d’énergie atteindre 40 % pour un retour sur investissement compris entre trois et cinq ans. Ensuite, réduire son empreinte carbone va dans le sens d’un monde meilleur, mais aussi d’une réglementation toujours plus sévère à l’encontre des sites industriels les plus énergivores. Par ailleurs, changer son système d’éclairage, c’est aussi saisir l’opportunité de repenser entièrement : bien souvent, dans un entrepôt ou une usine, les activités ont évolué au fil du temps. En changeant son éclairage, on insiste sur certaines zones plutôt que d’autres (tout en maintenant le niveau de luminosité pour garantir la sécurité) ; cela permet de mieux répartir la lumière et ne plus gaspiller, d’améliorer le confort, la sécurité et la productivité grâce à une ambiance lumineuse mieux adaptée.
Enfin, un système d’éclairage vieillissant suppose des opérations de maintenance plus fréquentes, ne serait-ce que pour remplacer les ampoules et les néons, nécessitant la mobilisation de matériel spécifique de type élévatrice (et souvent de tout remplacer d’un coup à titre préventif).