Quelle est l’utilité d’un disjoncteur ?

Les disjoncteurs peuvent être catégorisés en trois variantes : 

• Le disjoncteur général
• Le disjoncteur modulaire (ou divisionnaire)
• Le disjoncteur différentiel

Le disjoncteur général gère l’arrêt immédiat et en urgence de toutes les installations électriques branchées sur son réseau. Son fonctionnement est défini en fonction de la puissance en kW qui a été souscrite. Inséré dans le tableau électrique du local géré, il porte la mention NF-USE qui est la preuve de sa conformité aux normes établies. Lorsqu’il est installé dans un lieu d’habitation, il est nécessaire que la puissance gérée soit conforme à la consommation des appareils électroménagers. Une puissance électrique inférieure à la consommation des appareils installés (plaques de cuisson, micro-ondes, etc.) sera une source de dysfonctionnement constant. En effet, vous ferez face à une surchauffe et le courant électrique sera coupé.

Le disjoncteur divisionnaire, aussi appelé disjoncteur modulaire, sert à gérer un circuit affilié. Lorsqu’une installation bénéficie de plusieurs circuits électriques, l’utilisation de disjoncteurs modulaires permet de compartimenter la gestion des flux. En cas de surchauffe, d’appareil défectueux, ou de court-circuit, seuls les appareils concernés sont coupés sans qu’il y ait une coupure totale de l’électricité. 

Ledisjoncteur différentiel vous permet aussi de protéger vos installations contre les dangers des courts-circuits et les risques d’électrocution. Il procède par l’évaluation des différences entre le courant entrant et le courant sortant. Il est recommandé de suivre la norme NF C 15-100 qui incite à l’installation d’un disjoncteur différentiel 30 mA dans nos lieux d’habitation.

Mais qu’est-ce qui fait disjoncter le courant ? Une sempiternelle question que vous vous posez sans cesse avant de pouvoir identifier la cause. Nous pouvons identifier 4 déclencheurs :

• Déclencheur magnéto thermique qui assure une protection contre les courts-circuits, la surintensité, en plus de fournir une protection thermique. Il inclut un aimant et un détecteur de température. L’aimant détecte tout dépassement de puissance et tout branchement sur les prises électriques excédant la puissance souscrite. Le thermostat, lui, détecte toute température excessive du circuit électrique et interrompt aussitôt la distribution d’électricité.
• Déclencheur thermique qui garantit une sécurité et apporte une protection contre la surcharge. Pour une forte surcharge, le disjoncteur a un temps de réaction rapide. La raison est que le bilame réagit plus rapidement à la chaleur issue de la surcharge. Dans les disjoncteurs avec un déclencheur thermique, le bilame subit un échauffement et est déformée si un courant électrique élevé est détecté.
• Déclencheur électronique qui assure une protection contre les courts-circuits à travers le paramétrage du niveau de déclenchement. Ce type de déclencheur protège contre les surcharges du circuit électrique par un déclenchement « lr » qui est ajustable, ou un déclenchement instantané, nommé aussi court retard, en cas de court-circuit avec un seuil paramétrable.
• Déclencheur magnétique qui assure une protection de l’alimentation électrique contre les risques de courts-circuits et la surintensité. Il réagit à une variation d’intensité. Le temps de réaction est extrêmement court et équivaut à des centièmes de seconde. La protection magnétique a pour source un champ magnétique qui se crée lors de la circulation du flux électrique.

Le choix d’un disjoncteur nécessite la prise en compte de nombreux paramètres tels que le dimensionnement des circuits, les circuits spécialisés ou industriels. Ces derniers vous permettent de faire un choix correspondant aux besoins de vos installations.

Il est fait mention de courbe de coupure, de courant de réglage, mais aussi de type de charge. La courbe de coupure d’un disjoncteur donne des indications sur le modèle d’installations adaptées au disjoncteur. La courbe de coupure et le déclencheur constituent des éléments qui permettent à un disjoncteur d’être adapté aux installations pour lesquelles il gère le flux de courant électrique. Vous avez le disjoncteur de type B et le disjoncteur de type C pour nos installations domestiques. Dans un système d’installation industrielle, c’est le disjoncteur de type D qui permet de faire face à une forte augmentation du courant. Cette augmentation importante se passe lors de la mise sous tension des grosses machines industrielles. En ce qui concerne le courant de réglage, il s’agit d’un paramètre qui touche le réglage du déclencheur. Les disjoncteurs modulaires de nos lieux d’habitation nécessitent très peu de réglages et sont équipés de déclencheurs intégrés. Ce qui n’est pas le cas dans le domaine industriel, où les disjoncteurs intègrent des déclencheurs amovibles et réglables. Cette possibilité vous permet de définir le disjoncteur en fonction du circuit qu’il gère. Pour le réglage du déclencheur, nous parlons alors de valeur « lr » ou « lrth » (long retard ou long retard thermique). Il s’agit du seuil de réglage de la sécurité du déclencheur et du disjoncteur dans lequel il est partie intégrante.

• Pour les déclencheurs intégrés et magnéto thermiques qui offrent une protection contre la surcharge, nous avons un réglage du déclencheur nommé « lr » protection thermique, et contre les courts-circuits, nous avons un réglage du déclencheur nommé « lm » protection magnétique.
• Pour les déclencheurs électroniques qui offrent une protection contre les courts-circuits, nous avons un réglage du déclencheur nommé « li » protection instantanée et « lsd » protection court retard. Le réglage du déclencheur nommé protection long retard agit contre la surcharge.

Vous pouvez aussi vous fier aux différentes normes établies par l’AFNOR afin de choisir votre disjoncteur. La norme NF EN 60898 fait référence aux disjoncteurs utilisés dans nos maisons. Tout ce qui concerne nos petits appareils électriques est inclus dans cette norme. Cette dernière est la règle pour toutes nos installations domestiques. La norme NF EN 60947 a été définie de son côté pour tous les disjoncteurs qui agissent sur une tension ne dépassant pas les 1500 volts en courant continu et les 1000 volts en courant alternatif. Elle réglemente tous les disjoncteurs utilisés dans les installations industrielles. Ces normes incluent des spécificités qui distinguent les types de réglage au sein d’une même installation. Par exemple, pour une installation industrielle, la norme 60947 est divisée en deux normes secondaires. La norme 60947-1 pour les règles générales des appareils à basse tension et la norme 60947-2 pour les disjoncteurs à basse tension. Les disjoncteurs qui gèrent une forte puissance et qui sont homologués pour l’industrie portent la mention CEI 60947-2. Ils assurent la sécurité des circuits électriques allant de 630 à 6 300 ampères.

Pour distinguer un disjoncteur modulaire d’un disjoncteur différentiel, vous devez savoir qu’un disjoncteur modulaire peut servir de disjoncteur différentiel s’il est rattaché à un ensemble électrique différentiel, communément appelé bloc différentiel. Ces deux types de disjoncteurs offrent une protection contre la surintensité et les courts-circuits. Si un disjoncteur modulaire permet la gestion d’appareils nécessitant une forte puissance électrique lors de la mise sous tension, le disjoncteur différentiel est pour sa part utilisé pour la gestion des installations sophistiquées et qui nécessitent une manipulation délicate.

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Les disjoncteurs électriques, que nous vous proposons possèdent toutes les caractéristiques nécessaires pour la gestion de vos circuits électriques tant au niveau sécurité que protection des équipements électriques et des personnes. Consultez nos références disponibles et n’hésitez pas à parcourir nos documentations techniques. Ces dernières vous présentent le type de câblage nécessaire, l’ampérage ou le calibrage.