Si la maintenance a pour objectif le maintien de l'activité et la réduction des risques, il arrive que des équipements puissent toujours tomber en panne. On entre alors dans le cas d'une maintenance d’urgence, appelée maintenance curative, qui doit traiter un problème imprévu afin d’éviter un arrêt complet et prolongé de l’activité.
Dans ce domaine, il faut bien faire la distinction entre la maintenance corrective et la maintenance curative :
- La maintenance corrective consiste à réparer provisoirement un équipement. Par exemple, si vous avez un pneu crevé sur votre vélo, la maintenance corrective consiste à installer une rustine afin qu'il puisse continuer à rouler tant que nécessaire.
- La maintenance curative s’applique lorsqu’une machine ou une installation est en panne et ne peut pas être réparée. Cela signifie que les opérations de maintenance doivent se concentrer sur le remplacement partiel ou total du matériel. Il est possible que cette maintenance curative survienne après une maintenance corrective. Pour reprendre l'analogie du vélo, après avoir installé plusieurs rustines, il est temps de changer complètement la chambre à air.
Dans le monde industriel, la maintenance curative est généralement associée à la fin de vie d'un équipement. Après de multiples réparations, les techniciens doivent alors aller en profondeur avec des pièces de rechange pour remettre en fonctionnement l'outil de production. La maintenance curative vous oblige alors à remplacer les pièces cassées, voire l'ensemble du système.
Or, quand un équipement est complexe, technique ou impacte une ligne de production, ce travail peut paralyser le fonctionnement de l'entreprise pendant plusieurs jours, voire davantage. Si la gestion de maintenance curative est rarement prévue, elle devrait tendre à se réduire en raison du développement de la maintenance prédictive et des outils de GMAO afin d'avoir une traçabilité exemplaire du cycle de vie des outils, machines ou équipements.