Alors que la génération Y occupe de plus en plus de postes d’acheteurs, inutile de préciser que ces « digital natives » n’envisagent pas de commercer autrement que digitalement. Ils transposent sans état d’âme leur mode de consommation d’acheteur B2C à leur fonctionnement en entreprise. Pour eux, fini le téléphone, les salons et les rendez-vous physiques. Si l’expérience client est au cœur de leurs préoccupations, le Covid étant passé par là, ils sont convaincus que le web est un moyen efficace pour sourcer des fournisseurs ; que les achats entièrement dématérialisés représentent un gain de temps, et permettent de réaliser des économies, tout en préservant la planète.
L’environnement est bel et bien l’autre préoccupation que les « millennials » partagent avec leurs aînés. Comme le confirme le Baromètre EcoVadis des Achats Responsables, la « contribution aux objectifs et engagements de développement durable de l’entreprise » est le critère qui a le plus explosé en 2021 (+ 38%).
Les acheteurs nouvelle génération sont aussi moteur pour référencer les fournisseurs les plus locaux et éthiques possibles. Réduire les distances de livraison contribue à diminuer les émissions de CO2, de même que le télétravail, plébiscité par la génération Y. Le Baromètre EcoVadis précise également que pour 63% des répondants « leurs initiatives d’achat responsable les ont aidés à renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement nécessaire pour supporter la pandémie de COVID-19 ». Face aux défis d’approvisionnements actuels et à venir, repenser les pratiques d’achat est plus que jamais de circonstance.