Le TCO prend en compte les coûts tout au long du cycle de vie d’un appareil ou d’un service, mais de manière incomplète. En effet, le TCO évalue le coût total de possession pour l’acheteur du produit, c’est-à-dire à partir de l’acquisition et jusqu’à son abandon (revente, don, mise au rebut). Or, le cycle de vie du produit commence bien avant, lors de sa conception et de sa fabrication, et se termine bien après, avec sa destruction ou son recyclage.
Le LCC (life cycle cost) prend en compte la totalité du cycle de vie du bien ou du service. Le TCO est en fait une composante du LCC, plus restreinte. Le LCC se compose donc des coûts :
- de conception (études, prototypes) :
- de fabrication ;
- d’acquisition (on retrouve ici toutes les composantes du TCO) ;
- de démantèlement (recyclage, rebut, destruction…).
L’analyse de coût en cycle de vie comptabilise donc l’ensemble des coûts. Le LCC a été défini par Harveyi en 1976 et il s’est depuis enrichi d’une évaluation environnementale et sociétale, intégrant par exemple les coûts en énergie grise.
Le LCC s’applique notamment dans le bâtiment, afin d’optimiser les techniques de construction et de conception. On prend en compte par exemple les coûts de démolition et la récupération des matériaux jetés. Dans l’industrie, le LCC permet de choisir des produits nécessitant peu ou moins de maintenance, même si le prix d’achat est supérieur.