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      • Publié le 12 janv. 2023
      • Mis à jour le 13 mars 2024
    • 17 min

    Comment choisir ses chaussures de sécurité ?

    Retrouvez dans ce guide tous nos conseils pour choisir vos chaussures de sécurité.

    Comment choisir ses chaussures de sécurité ?

    Les chaussures de sécurité appartiennent à la catégorie des équipements de protection individuelle. Elles ont pour but de protéger le travailleur contre de nombreux risques d’accident ou de contamination sur son lieu de travail. Il s’agit notamment des chocs divers, des risques de perforation, des agressions de produits chimiques ou biologiques à l’instar des acides, du goudron, du béton et autres, sans oublier les fluides cancérigènes. Munie d’une semelle antidérapante, anti perforation ou antichoc, la chaussure de sécurité vous protège des éventuelles chutes sur terrain glissant, d’une perforation du pied par un objet pointu ou d’un écrasement par à un objet lourd. Les crampons ou les crans incrustés sur la semelle assurent à la fois adhérence et stabilité. Certaines chaussures de sécurité sont équipées de semelles absorbantes. Ces accessoires permettent à la chaussure d’absorber les chocs violents. Le salarié est ainsi protégé des vibrations.

    Critères de choix des chaussures de sécurité

    Il existe différentes sortes de chaussures de sécurité. Basses ou hautes, les bottes de sécurité, les mocassins et les surchaussures sont quelques-unes d’entre elles. Le choix des chaussures de sécurité se fait en tenant compte des risques métiers.

    À chaque modèle correspond un type de protection selon les fonctions occupées par l’opérateur. Le port des sabots, des bottes ou des surchaussures par exemple est recommandé en fonction des corps de métier et des risques existants. Employés d’usines, employés de laboratoires, conducteurs d’engins, maçons, électriciens, charpentiers, soudeurs, menuisiers, sont quelques catégories d’utilisateurs appelés à arborer ce type de chaussures.

    De façon précise, la convention collective détermine les équipements de protection adaptés à chaque corps de métier. À titre d’illustration, si le port des chaussures anti-perforation est indiqué pour un charpentier, un pompiste, en revanche, devra opter pour des souliers équipés de semelles antidérapantes.

    L’utilisateur doit, en outre, se préoccuper des éléments climatiques (humidité, froid, chaleur, vent…). Au cas où il est appelé à se déplacer tout le long du jour, les chaussures légères sont à privilégier. Elles constituent un atout indéniable, car elles facilitent la mobilité du travailleur et un gain de temps non négligeable.

    L’autre aspect important à prendre en compte pour le choix d’une chaussure de sécurité est le confort. Les chaussures à talons matelassés ou équipées de languettes garnies de mousses en haut du pied constituent à ce propos un excellent choix. Elles assurent à la fois le confort et la sécurité du travailleur pendant son déplacement.

    Chaussures de sécurité

    Les normes en vigueur

    En matière de chaussures de sécurité, la qualité est garantie par la norme. Autrement dit, une bonne chaussure est celle qui est conforme à la norme. Le choix de son équipement impose dès lors un questionnement sur l’environnement du travail et les risques existants. La norme EN 345 est celle qui régit les chaussures de sécurité. Trois niveaux de protection constituent ses principales déclinaisons :

    • EN345 S1 : à l’exception du caoutchouc et du polymère, la norme EN 345 S1 englobe les chaussures de sécurité fabriquées en cuir et en d’autres matières. Les chaussures couvertes par cette norme sont adaptées à divers environnements et permettent de répondre à plusieurs niveaux d’exigences. Les embouts de protection dont elles sont équipées permettent de résister à un choc énergétique pouvant atteindre 200 joules. Un exemple est la chute à un mètre de hauteur d’un objet pesant 2 kg. La fermeture de la partie arrière de la chaussure est un plus, si l’on tient compte de sa capacité à absorber les chocs en assurant la stabilité de l’utilisateur.
    • EN345 S2 : les chaussures couvertes par cette norme se situent au même niveau d’exigence que celles de la norme précédente. En plus de cela, qu’elles soient de type S2 ou S4, elles sont équipées d’une tige anti-perforation. Celle-ci empêche la pénétration d’objets pointus, l’absorption de l’eau ou tout autre fluide dangereux.
    • EN345 S3 : cette norme couvre toutes les exigences des chaussures S2. Les S3 sont en plus équipées de crampons et de semelles anti-perforation.
    • EN345 S4 : elle régit les chaussures de sécurité couvrant toutes les exigences de la norme S3. Les S4 protègent contre les agressions de fluides chimiques, le froid et les sols glissants.
    • EN345 S5 : cette norme englobe les chaussures de sécurité offrant un très haut niveau de protection. Ce type de chaussures protège contre l’humidité, les déchirures, les glissades et le contact avec les produits chimiques dangereux.
    • XPS73 - 012 est une autre exigence à laquelle doivent répondre les chaussures et les bottes de sécurité. Cette exigence permet à l’opérateur de résister aux glissades. Ce sont des chaussures très pratiques dont l’usage est recommandé sur les sols lisses ou rendus gras à cause des déchets industriels.

    L’apparition des protections supplémentaires sur certains types de chaussures est matérialisée par une lettre se rapportant à la norme de sécurité concernée.

    Tableau récapitulatif des normes des chaussures de sécurité

    Voici un tableau regroupant les différentes normes évoquées ci-dessus, afin de rendre plus visuel les informations données

    Les différentes normes de sécurité

    Bien évidemment, ce tableau n'a pour but que de rappeler la partie norme. Il ne faut donc pas oublier des aspects plus personnels ou en fonction de la situation. On pense notamment à l'ergonomie, le confort, la respirabilité, la matière, la forme de la semelle ou encore en version montante/basse...Des critères parmi tant d'autres, mais qui sont en fonction de chacun suite au ressenti.

    Signification des lettres

    Petit rappel sur les lettres présentes dans le tableau précédent

    A : chaussures de sécurité antistatiques

    P: chaussures équipées d’une semelle anti perforation

    E : chaussures de sécurité pouvant absorber les chocs même au niveau du talon

    FO : chaussures de sécurité équipées de semelles permettant de résister aux hydrocarbures

    WRU : chaussures de sécurité munies d’une couche de protection étanche et d’une tige hydrofuge

    La coque de la chaussure

    En langage soutenu, la coque ou coquille de la chaussure est connue sous l’appellation « embout de protection ». Les niveaux d’exigence d’une coque diffèrent d’une chaussure à une autre. La présence d’une coque ne revêt pas un caractère obligatoire sur une chaussure de travail. En revanche, sa présence a pour but de protéger l’utilisateur des chocs causés par les chutes d’objets lourds.

    Les chaussures de sécurité munies d’embouts de protection protègent contre l’écrasement d’objets pesant 20kgs, environ 200 joules. Leur résistance à la compression correspond à 15 000 Newton, soit une tonne et demie de pression. La coque doit respecter une dimension normalisée (34 à 42 mm selon la pointure).

    La fabrication des coques requiert l’utilisation des matériaux comme l’acier, la fibre de verre, le plastique injecté ou encore l’aluminium. Les coques des chaussures se répartissent en deux grandes catégories :

    • Premièrement, il y a les coques en métal. Elles sont fabriquées à partir d'aluminium ou d'acier.
    • Deuxièmement, il y a les coques non métalliques, qui elles sont fabriquées en polycarbonate ou en fibre de verre.

    Les avantages des embouts non métalliques sont plus nombreux que ceux des embouts métalliques. Leur légèreté est l'un des points forts principaux. En outre, ces accessoires, en plus d’offrir une résistance à divers chocs, protègent vos pieds contre le froid et la chaleur. Enfin, grâce à leur ergonomie, elles font moins mal à l’utilisateur durant la période d’utilisation.

    Les types de semelles et leurs usages

    On distingue deux catégories de semelles : la semelle extérieure et la semelle intérieure.

    Les semelles extérieures servent à équiper les chaussures en fonction de leurs usages. Certaines d’entre elles sont faites à base de cuir. Pour d’autres, c’est la gomme qui est utilisée. Les avantages de la semelle en cuir sont multiples. Outre qu’elle s’adapte parfaitement à la forme du pied, l’évacuation de la transpiration se fait plus facilement.

    La semelle en gomme quant à elle est fabriquée à base de matériaux divers. Parmi ceux-ci, le caoutchouc, le PVC et le polyuréthane occupent une place de choix. Les semelles en gomme ont des capacités antidérapantes du fait de leur parfaite adhérence sur différentes surfaces. La légèreté, l’isolation et l’absorption sont d’autres qualités qui justifient leur attrait sur le marché. Elles peuvent être lisses ou munies de crampons et sont idéales pour des descentes sur le terrain.

    Les semelles intérieures servent à améliorer le confort des chaussures de sécurité. Elles peuvent par exemple amortir les chocs, isoler du froid ou atténuer la transpiration. Le matériau généralement utilisé pour les semelles intérieures est le cuir sous diverses déclinaisons. Elles sont disponibles en cuir de mouton, de chèvre ou d’agneau. Finesse et douceur sont quelques-unes de leurs caractéristiques, en plus de leur adaptation aux pieds dont elles assurent le confort.

    Les différentes semelles des chaussures de sécurité

    Les matériaux de la chaussure de sécurité

    La tige est l’appellation donnée à la partie haute de la chaussure. Sa fabrication se fait à base de cuir, de matières synthétiques ou de composants textiles. Le choix de ces matériaux dépend de l’utilisation future de la chaussure. Une chaussure est censée par exemple protéger contre le froid, la chaleur ou l’humidité.

    Elles peuvent également empêcher la pénétration de fluides dangereux, permettre aux pieds de respirer, résister à la chute d’objets et protéger le pied contre un écrasement ou des risques d’allergie. Le matériau utilisé doit en outre être facile à nettoyer. Les chaussures de sécurité sont disponibles en cuir velours, croûte de cuir, cuir pleine fleur, cuir nubuck…

    Les points communs des chaussures de sécurité, de travail ou de protection

    Les chaussures d’usage professionnel sont destinées à protéger le pied et les chevilles contre différents risques :

    • Mécaniques (écrasement, perforation, chocs, glissement…) ;
    • Chimiques (exposition à des produits toxiques ou corrosifs) ;
    • Électriques ;
    • Biologiques (germes, microbes, virus…) ;
    • Thermiques et hydrologiques (froid, chaleur, intempéries…).

    Les EPI pour les pieds offrent trois niveaux de protection, du plus élevé au plus faible : chaussures de sécuritéde protection et de travail. Selon la profession et surtout les risques inhérents à l’environnement de travail, il faudra choisir l’une ou l’autre.

    Les trois types sont munies d’un embout. La seule différence normalisée entre les trois est le niveau de protection de l’embout.

    Dans tous les cas, les chaussures professionnelles doivent résister :

    • Aux chocs verticaux au niveau du pied (métatarses et orteils) ;
    • Aux chocs au niveau des chevilles ;
    • Aux déchirures, à l’abrasion et à la flexion ;
    • À l’eau ou aux hydrocarbures ;
    • Au glissement et à la perforation (semelle extérieure).

    Le niveau de résistance varie en fonction du type de chaussure. Elles doivent aussi protéger contre les variations de température et offrir un minimum de confort et d’ergonomie au travailleur. Ces protections complémentaires sont symbolisées par des lettres qui sont communes (par exemple P pour la perforation, E pour l’absorption des chocs au talon ou FO pour la résistance aux hydrocarbures).

    La réglementation européenne fixe les prescriptions minimales sur le port des équipements de protection individuelle (EPI) au travail (directives CEE 89/656 et 89/686). En France, le Code du travail établit également dans quelles conditions doivent être portés les EPI et notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

    Les différents types de chaussures

    Les différences entre les trois types de chaussures

    Les chaussures de sécurité, les plus protectrices

    • Equipées d’un embout métallique pouvant supporter un choc de 200 joules (c’est l’équivalent du poids d’un objet de 20kg tombant depuis une hauteur d’un mètre).
    • Essentielles dans certains secteurs : BTP, métiers de la manutention, électricité, travaux en hauteur,...
    • Doivent respecter la norme 20345 qui définit des critères sur certains points, comme la résistance au glissement, à la perforation ou à la déchirure. Les souliers sont classés en 7 catégories et cette loi a beaucoup évolué en 2022.
    • Elles portent le marquage « S » suivi d’un chiffre ou d’une lettre selon le niveau de protection.

    Les chaussures de protection intermédiaire

    • Equipées d’une coque protégeant le bout du pied supportant un choc de 100 joules.
    • Doivent répondre à la norme EN 20346.
    • Elles portent le marquage « P » pour les identifier.
    • Assez peu utilisées en France (au détriment des chaussures de sécurité).

    Les chaussures de travail

    • L’embout n’est pas obligatoire.
    • Soumises à la norme EN 20347.
    • Doivent remplir des exigences fondamentales : résistance à l’abrasion et à la déchirure, un niveau de confort et la résistance au glissement.
    • Propriétés facultatives : pénétration de l’eau, perforation, résistance aux hydrocarbures, ...
    • Elles portent le marquage « 0 »
      • OB et O1 : milieux sec
      • O2 et O2 : milieux humide
      • O4 et O5 : mieux très humides
    • Utilisées essentiellement dans le secteur hospitalier (sabots) et dans la restauration (sur-chaussures)

    Tableau récapitulatif

    Les différents types de chaussures

    Quelles chaussures pour éviter les glissades ?

    Trois normes certifient la capacité antidérapante de la semelle d’une chaussure, chacune établie en fonction du type de sol :

    • Le marquage SRA correspond aux sols humides,
    • Le marquage SRB correspond aux sols graisseurs,
    • Le marquage SRC conjugue la résistance à l’eau et aux produits gras.
    Les chaussures pour éviter les glissades

    Nos conseils pour éviter les glissades

    Surfaces lisses, humides ou graisseuses, neige, verglas, accidents de terrain… Que l’on travaille à l’extérieur comme à l’intérieur, les terrains à risque sont nombreux. Aucun secteur d'activité n’est épargné : on glisse aussi bien sur des chantiers de BTP, dans des usines agroalimentaires ou de fabrication industrielle, au sein d’entreprises de logistique et de transport, dans des cuisines, des garages, des réserves ou des bureaux.

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    Quelles chaussures contre le froid ?

    • Elles doivent répondre à la norme EN ISO 20345 : certifie que les chaussures de sécurités sont isolantes et protègent du froid et atteste que la température à l’intérieur de celle-ci ne va pas baisser de plus de 10°C lorsque celle-ci est soumise à une température de -17°C pendant 30 minutes.
    • De préférences en cuir à semelles de caoutchouc doublées et munies de semelles adaptées parce que le cuir est poreux, ce qui permet aux bottes de « respirer » et à la transpiration, de s'échapper.
    • En milieu humide ou boueux, les bottes imperméables sont plutôt recommandées.
    • En complément, pour augmenter la protection thermique : porter des couvre-chaussures isolants et manchons isolants autour des chevilles et sur les chaussures.
    Quelles chaussures contre le froid ?

    Comment protéger son corps en hiver, de la tête aux pieds ?

    Les travailleurs en extérieur, pendant les saisons froides, en environnement particuliers (en altitude ou dans l’eau) ou encore en milieu réfrigéré doivent se protéger des effets du froid. Les extrémités du corps, en particulier, sont fragilisées. Comme les environnements extérieurs froids et humides sont synonymes de risques de chutes et de glissades, il est parfois nécessaire d’associer à la protection thermique une protection mécanique.

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    Protéger ses extrémités de la chaleur, en été

    • Des sandales de sécurité, avec des aérations latérales, qui répondent à la norme anti-dérapant, résistantes à la chaleur (jusqu’à 300 degrés), dotées de semelles intérieures antichocs amovibles, absorbant et éliminant l'humidité, et d’une coque de sécurité pour protéger les orteils.
    • Des chaussures fermées, avec tige textile en maille aérée ou ajourée, pour une meilleure respiration et évacuation de la transpiration, antibactérien et anti-odeurs, dotées d’embout en aluminium avec membrane respirant.
    • Des chaussettes de travail fabriquées en coton ou en fibres de bambou et les semelles respirantes qui évacuent la transpiration.

    Quelles chaussures quand on travaille dans l'agroalimentaire ?

    • Le sabot : ils ne sont pas soumis à la norme ISO 20345 mais suivent l’EN ISO 20347 :2012Ils ne comportent pas d’embout coqué mais doivent être certifiés SRC (semelle antidérapante).
    • La chaussure :  elles utilisent des matériaux innovant pour le confort : par exemple la coque de protection peut être fabriquée en composite léger. Les chaussures, étanches, peuvent être doublées avec des tissus respirants pour maintenir une bonne aération du pied ou antibactériens pour l’hygiène.
    • Les bottes : surtout utilisées par les techniciens en chaîne de production, elles sont choisies pour leur niveau de protection élevé (S4 et S5). Une botte de ce type, fabriquée en polymère, doit résister aux produits chimiques (norme ISO 6110) et aux graisses animales et aux huiles végétales (norme ISO 6112).

    Toutes doivent répondre à des niveaux précis en fonction de leur environnement :

    Pour les chaussures :

    • S1 : environnement sec et sol plat
    • S1P : environnement sec et sol à risque
    • S2 : environnement humide et sol plat
    • S3 : environnement humide et sol à risque
    • Pour les bottes, obligatoirement fabriquées en polymères naturels ou synthétiques :
    • S4 : environnement très humide et sol plat
    • S5 : environnement très humide et sol à risque.
    Quelles chaussures choisir quand on travaille dans l'agroalimentaire ?

    Les vêtements de protection dans l'agroalimentaire

    Le port de vêtements de protection est obligatoire pour répondre aux conditions imposées dans ce milieu ; tous les salariés sont concernés et pas seulement ceux qui manipulent les aliments. Les vêtements de protection entrent dans la catégorie des EPI car ils sont indispensables pour protéger les salariés d’une éventuelle contamination bactériologique ou chimique due aux produits de nettoyages ou aux ingrédients utilisés. Ils jouent ainsi un double rôle de protection et de barrière sanitaire.

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    Conseils et astuces

    De nombreuses astuces permettent d’entretenir son équipement..

    Premièrement, sachez que le remplissage de vos souliers avec des boules de papier journal permet de les élargir. Pour ce faire, vous devez compacter les boules au maximum à l’intérieur et les abandonner ainsi pendant une longue durée. En les récupérant, vous constaterez que vos chaussures de sécurité ont pris du volume à l’intérieur.

    Deuxièmement, l’insertion d’un gabarit en bois permet une augmentation progressive de la taille de celles-ci. On retrouve habituellement ce type d’accessoire chez les cordonniers. Il vous suffira alors d’enduire de la vaseline, une crème lubrifiante, sur la tige du gabarit de la chaussure. Puis, vous pourrez procéder au malaxage de celle-ci avant de la laisser reposer pendant plusieurs heures.

    Troisièmement, vous pouvez les charger avec des sacs en plastique remplis d’eau. Sans remplir entièrement les sacs, placez ensuite les chaussures dans le congélateur. En durcissant grâce à l’effet de congélation, les sacs d’eau augmenteront de volume, ce qui permettra de détendre le cuir.

    Accessoire permettant de protéger le pied de celui qui le porte, le choix des chaussures de sécurité ne doit pas se faire au hasard. Il doit tenir compte de l’environnement de travail dans lequel le travailleur évolue. Équipements de protection individuelle, le port des chaussures de sécurité est obligatoire sur le lieu de travail. Les chaussures de sécurité sont régies par la norme EN 345. Celle-ci offre trois niveaux de protection en fonction des risques.

    Éléments associés

    Pour aller plus loin