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    Protection de la tête : Comment protéger sa tête et son crâne au travail ?
     
      • Publié le 21 févr. 2023
      • Mis à jour le 19 sept. 2024
    • 8 min

    Protection de la tête : Comment protéger sa tête et son crâne au travail ?

    Les accidents du travail sont fréquents et parfois graves, notamment dans les chantiers. La lampe frontale peut également être un complément utile pour les travaux en milieu sombre. Un casque de protection performant est indispensable pour protéger sa tête et son crâne et travailler en toute sécurité.

    Guide : comment protéger sa tête et son crâne au travail ?

    Notre guide pratique vous aide à choisir la meilleure protection professionnelle pour protéger efficacement votre tête et votre crâne sur un chantier ou dans tout autre environnement de travail dangereux. Dans un premier temps, nous vous proposons de découvrir les différentes protections de têtes existantes, puis les différentes problématiques à analyser pour choisir l’équipement adapté. Enfin, nous aborderons la composition d’un casque de chantier et protection auditive et les matériaux à privilégier selon vos besoins. Nous vous indiquerons également comment évaluer l’état de votre équipement pour déterminer s’il est temps de remplacer votre protection de tête et protection respiratoire et votre protection contre les risques.

    Les différentes protections de tête

    Les protections de tête font partie des équipements de protection individuelle et vêtements de travail destinés à assurer la sécurité des travailleurs dans de nombreux secteurs d’activité. Il existe deux types de protections de tête.

    Le casque de chantier est un dispositif répondant à des normes strictes pour protéger la tête et le crâne des impacts et des chocs importants. Il peut aussi protéger des électrocutions et projections de liquide.

    La casquette anti-heurt, aussi appelée casque de sécurité, ressemble davantage à une casquette classique. Elle est toutefois renforcée d’une légère coque protégeant la tête et le crâne des éclats, objets et chocs mineurs, tout en assurant une protection tête optimale.

    Comment choisir son casque de chantier ?

    Choisir son casque de sécurité

    Choisir un casque de chantier adapté exige de connaître les risques liés à son métier, ainsi que les normes qui encadrent le port d’un EPI sur son lieu de travail.

    Il convient également de tenir compte des diverses contraintes pratiques et sécuritaires de son environnement professionnel, et bien sûr, de l’utilisateur destiné à porter le casque.

    Analyser les dangers de son métier

    Les activités professionnelles dans lesquelles le port d’un EPI est nécessaire sont celles où les travailleurs s’exposent à un variété de risques :

    • Les chutes d’objets, matériaux, débris ou outils ;
    • Les chocs du crâne contre des obstacles fixes (poutres, coin saillant, plafonds bas, etc.) ;
    • La chute du travailleur sur la tête ;
    • Les projections de liquides corrosifs ou brûlants, d’étincelles ou de métaux en fusion ;
    • Les électrocutions.

    L’environnement de travail peut également présenter son lot de contraintes impactant le choix d’une protection adaptée. La protection de la tête au travail ne doit pas engendrer de gêne ni de nouveaux dangers en entravant les capacités du travailleur. Voici des contraintes courantes à considérer pour les équipements de protection :

    • Conduites d’engins : le casque ne doit pas gêner la visibilité ;
    • Environnement électrifié : le casque doit être isolant ;
    • Travail en hauteur : le casque doit avoir une fixation (jugulaire) qui le maintient sur la tête du travailleur en cas de chute ;
    • Contraintes thermiques : le casque devrait être ventilé et muni de bandeaux anti-sueur par fortes chaleurs ;
    • Intempéries : le casque peut être muni d’une gouttière et d’un protège-nuque évitant à l’eau de ruisseler sur le travailleur.

    Prendre en compte les utilisateurs

    La question du confort du casque de chantier est subjective et dépend de chaque utilisateur. Certains préfèrent une protection de tête très couvrante, et d’autres des équipements plus légers et ventiles. La taille de la visière, qui protège tant du soleil que des chocs et projections, mais peut réduire la visibilité, est aussi un choix personnel.

    Enfin, un casque doit être adapté au tour de tête du travailleur. Un bon ajustement est nécessaire à l’efficacité de la protection.

    Choisir la norme adaptée

    En Europe, 4 normes définissent les niveaux des équipements de protection de la tête au travail :

    • Norme EN-397 : Casque de protection d’usage courant. Cette protection basique protège la tête et le crâne en cas de chocs, de chutes d’objets et de perforation.
    • Norme EN-14052 : Casque de protection haute performance. Ce type de protection offre une protection supérieure, avec une meilleure résistance aux chocs violent et perforations.
    • Norme EN-50365 : Casques d’électricien. Ces casques isolent des courants électriques jusqu’à une certaine limite.
    • Norme EN-812 : Casques de sécurité. Les casquettes anti-heurt offrent une protection légère contre les projections d’objets.

    Quelques exemples en fonction des risques métiers et de l’environnement

    Sur un chantier de BTP classique, un casque de protection ventilé offre une protection efficace et confortable par temps chaud, tout en intégrant une protection auditive. Les modèles avec gouttière sont idéaux pour protger l’utilisateur des intempéries, en plus des chocs et chutes d’objets.

    Dans des galeries et milieux exigus, les travailleurs qui privilégient le confort peuvent se contenter d’une casquette anti-heurt pour se protéger des chocs contre des objets fixes (bas plafond, tuyauterie, etc.).

    Dans un environnement où le travailleur s’expose à un risque accru de chute de débris ou d’objets, un casque de protection certifié EN 50365 est plus indiqué pour assurer une protection contre les risques spécifiques.

    Les casques de protection avec visière intégrée sont plus adaptés aux travaux électriques, ainsi qu’aux environnements comportant un risque d’éclaboussure de liquides dangereux.

    Choix casque de sécurité

    Protection de la tête : La composition d’un casque de chantier

    Un casque de chantier se compose de 3 éléments :

    • La calotte, coque rigide du casque. Elle dévie les objets pouvant tomber sur la tête du travailleur, et protège des perforations.
    • Le harnais et protection respiratoire est un ensemble de sangles (coiffe, serre-tête et tour de tête) qui maintienne la calotte sur la tête et absorbent les chocs. Il permet d’ajuster le casque pour une protection efficace.
    • La jugulaire, sangle passant sous le menton pour maintenir le casque ;

    Quel matériau pour votre casque de sécurité ?

    Les 2 grandes familles de matériau

    Deux grandes familles de matériaux sont utilisées pour confectionner les casques de chantier : le thermoplastique et le duroplastique.

    Le casque en thermoplastique, conçu en polyéthylène (PE) ou en polymère ABS (SBS), est le plus répandu, léger et bon marché.

    Le casque en duroplastique, conçu en polyester renforcé de fibre de verre ou en phénol textile, est le plus résistant – notamment aux hautes températures.

    Comment reconnaître le matériau d’un casque ?

    Chaque casque de chantier répondant aux normes européennes en vigueur présente un marquage indiquant sa certification et sa composition.

    Les appellations des matériaux composants les casquettes de protection casques de chantier sont abrégées comme suit :

    • PP pour Polypropylène
    • PE pour Polyéthylène (HDPE correspond au PE Haute Densité et LDPE au PE Basse Densité)
    • PC pour Polycarbonate
    • PA pour Polyamide
    • ABS pour Acrylonitrile Butadiène Styrène
    • PF-SF pour Phénol Textile
    • UP-GF pour Polyester renforcé à la fibre de verre
    Matériaux casque de sécurité

    Quand remplacer un casque de protection ?

    Les casques de chantier ont une durée de vie limitée. Au fil du temps, les matériaux qui les composent perdent de leurs qualités et n’offrent plus de protection efficace.

    En règle générale, il convient de changer son casque de protection dans les délais suivants :

    • 2 ans (24 mois) pour les casques en PE
    • 3 ans (36 mois) pour les casques en PP, PA et PC
    • 4 ans (48 mois) pour les casques en PS-SF, UP-GF et ABS

    Il convient également de remplacer son casque avant la date limite si :

    • Le casque est tombé ou a reçu un choc : même en l’absence de détériorations visibles, il risque de présenter des microfissures qui le fragilisent et le rendent inefficace.
    • Le casque s’est décoloré ou a changé de texture : toute altération de l’aspect du matériau peut induire une altération de ses qualités protectrices.
    • Le casque est visiblement abîmé, fissuré, rayé : un casque fragilisé ne protège plus correctement.

    La protection de tête constitue la base de tout EPI, y compris la protection contre les chocs. Elle permet de protéger la tête et le crâne pour travailler en toute sécurité dans les environnements risqués. Pour rester efficace, une protection contre les poussières est essentielle. protection de la tête doit être changée régulièrement. Découvrez notre gamme professionnelle de casques de sécurité et de casques de chantier certifiés, adaptés tant à la chaleur qu’aux intempéries.

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