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      • Publié le 12 janv. 2023
      • Mis à jour le 29 août 2023
    • 7 min

    Quels sont les risques liés aux chocs ?

    Quels sont les risques liés aux chocs ?

    Article publié le 08/10/2020

    Les risques de chocs existent dans divers secteurs d’activités. Dans le BTP et le secteur industriel par exemple, ces risques sont multiples. Écrasement, coupure, perforation ou déchirure sont les dangers auxquels les salariés sont exposés sur leurs lieux de travail. Pour réduire ou minimiser ces risques, des mesures de prévention sont à prendre. Une réglementation et des normes régissent les EPI permettant de se prémunir contre d’éventuels chocs en milieu professionnel.

    Les différents risques liés aux chocs

    Les chutes d’objets lourds sont un des principaux risques de choc sur le lieu de travail. Elles sont semblables aux accidents logistiques fréquents en entrepôt. Les chocs peuvent également survenir à la suite d’une chute sur un sol glissant ou encombré. L’utilisation d’objets pointus, des chariots ou des plateformes élévatrices est susceptible de provoquer des chocs dangereux.

    Sur le lieu de travail, des collisions dues à un mauvais aménagement ou arrangement de l’espace professionnel peuvent se produire. Le contact imprudent avec un élément d’une installation électrique peut entraîner un choc électrique, des brûlures ou même une électrocution.

    Enfin, le non-port ou une mauvaise utilisation des équipements de protection expose le salarié à divers chocs. La conduite des engins lourds, des chariots élévateurs, des camions, des grues de chantier, etc. est une activité dangereuse responsable de nombreux cas d’accidents sur les lieux de travail.

    Mesures préventives des risques liés aux chocs

    Pour prévenir les chocs sur un espace de travail, le Code du travail recommande une évaluation possible des risques potentiels. Cette évaluation repose sur l’identification formelle des dangers et une analyse détaillée des conditions d’exposition aux risques. L’article L.412-1 du Code du travail énonce des principes de prévention pour l’entreprise. Ainsi, l’adoption des mesures de protection collective pour tous ses employés est une exigence du patron d’entreprise. À défaut de supprimer les sources des risques, ces mesures visent à les réduire.

    En concevant l’espace de travail, l’employeur doit prendre en compte les conditions d’utilisation des machines afin d’écarter les situations dangereuses. C’est dans ce sens que les fabricants des machines sont soumis au respect de la directive 2006/42/CE. Il est en plus demandé au chef d’entreprise d’informer et de sensibiliser les opérateurs des machines. La mise à disposition de ces informations garantit une utilisation correcte de l’équipement.

    En mettant à la disposition des travailleurs des équipements de protection, l’employeur contribue à éviter les risques de chocs pouvant conduire à un écrasement, une déchirure, une perforation ou une coupure. Une signalisation des dangers présents sur le lieu de travail permet aux travailleurs de se tenir loin de potentiels chocs. La pose des panneaux signalant les dangers liés aux machines est obligatoire.

    Enfin, pour compléter le registre d’attributions de l’employeur en matière de prévention des risques liés aux chocs, ce dernier doit rendre obligatoire le port des EPI sur le lieu de travail. Les chaussures de sécurité, les gants de protection, les lunettes et visières de protection font partie des équipements pouvant protéger contre d’éventuels chocs.

    Les équipements de protection individuelle

    Les normes qui régissent le port des bottes de sécurité

    La norme EN 20 345 est celle qui régit le port des bottes de sécurité en milieu professionnel. En effet, les bottes de sécurité sont équipées d’une coque de protection dotée d’une capacité de résistance à une pression de 200 joules. Elles sont en outre destinées à divers usages.

    En fonction de l’environnement de travail, il existe des chaussures munies de semelles antidérapantes, de semelles anti-perforation, de semelles isolantes… En dehors des critères de sécurité, des symboles et le mode d’usage énoncé par la norme, des normes additionnelles représentées par des lettres existent. Les normes les plus courantes en la matière sont les suivantes :

    • La norme P concerne les bottes de sécurité équipées d’une semelle anti-perforation. La norme SRC régit les semelles antidérapantes. Elle est élaborée en fonction du type de sol.
    • La norme HI, quant à elle régit l’usage des bottes de sécurité possédant une isolation de contre chaleur.
    • La norme WR régit l’usage des chaussures imperméables résistant à l’immersion.
    • La norme CI, concerne les bottes de sécurité possédant une isolation contre le froid.
    • La norme WRU porte sur les bottes hydrofuges de type déferlantes.
    • Enfin, la norme ESD porte sur les bottes de sécurité dissipant les chaleurs électrostatiques.

    En somme, ce sont les situations dans lesquelles on travaille qui dévoilent les risques encourus. C’est en fonction de ces risques que des normes ont été créées afin d’adapter les EPI aux besoins réels des travailleurs en matière de protection. Si les conditions de travail exigent un modèle imperméable pour les travaux extérieurs, choisissez les bottes de sécurité régies par la norme EN 20 345 S2 ou S3. Si c’est d’une protection anti-perforation que vous avez besoin, optez pour les bottes de sécurité régies par la même norme, mais de type S1 ou S3.

    Les métiers présentant des risques liés aux chocs

    Les industries où le risque de chocs est fort

    Sur les chantiers de construction où travaillent plusieurs ouvriers, il existe une multitude de risques. On peut, à titre illustratif, mentionner le risque électrique. Les chocs électriques sont le fait des installations de fortune où les câbles sont mal gérés en plus des prises mal placées et des outils défectueux. Les chantiers de construction constituent également d’importantes sources de pollution acoustique.

    Dans le secteur industriel, les ateliers de fabrication métallique sont des lieux comportant de nombreux risques liés aux chocs. Qu’il s’agisse de la chaudronnerie, de la sidérurgie ou de la métallurgie, les risques de perforation ou d’écrasement sont légion. Malgré l’utilisation des machines dont le but est d’apporter une aide précieuse à l’humain, les dangers sont présents. Et de fait, seul l’usage des équipements de protection peut en atténuer la gravité.

    Dans le secteur agroalimentaire réputé comme occasionnant beaucoup de chocs, il y a des chutes dues au mauvais management des déchets et des sols humides. À force de travailler au froid, on finit par ressentir de multiples inconforts qui favorisent des chocs. De tels accidents peuvent être mortels ou conduire à un arrêt de travail durant plusieurs jours. Enfin, il y a les risques liés aux travaux de manutention et ceux liés aux équipements.

    Les risques liés aux chocs sont de plusieurs ordres. Ils sont pour la plupart d’origine physique et mécanique. Des mesures préventives existent pour réduire ces dangers. Cependant, ils sont plus présents dans les BTP et dans le secteur industriel que partout ailleurs. Des solutions sont à porter des mains grâce aux EPI disponibles sur le commerce. Les chaussures de sécurité, les casques de sécurité et les gants de protection sont quelques-uns des EPI qui protègent contre les chocs.

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