Connectez-vous / Enregistrez-vous pour accéder aux avantages de votre compte
Récemment recherché
      • Publié le 10 janv. 2023
      • Mis à jour le 16 avr. 2024
    • 6 min

    Les différents types de soudure

    Les différents types de soudure

    Article publié le 21/04/2020

    Qu’est-ce que le soudage industriel ?

    Le soudage est un moyen d’assemblage de pièces de manière permanente qui permet la continuité métallique entre les pièces à solidariser et évitant l’utilisation de vis, rondelles et écrous. Il existe 3 types de soudures :

    • La soudure homogène: les métaux de base ou éventuellement le métal d’apport sont de nature identique.
    • La soudure hétérogène de type A est une association de métaux de base de même nature avec un métal d’apport de nature différente.
    • La soudure hétérogène de type B : les métaux de base et le métal d’apport sont de natures différentes.

    Selon les caractéristiques des matériaux à souder, l’énergie du soudage sera différente. Les principaux procédés de soudage tels que le soudage au chalumeau, au TIG, les soudages MMA, MIG-MAG et plasma nécessitent le matériel requis et les équipements individuels de protections propres aux soudeurs.

    Quelles sont les conditions d’une bonne soudure ?

    Pour obtenir une soudure d’excellente qualité, certaines conditions doivent être remplies.

    Les bords doivent être réguliers, chanfreinés, ne pas comporter de traces d’huile, de rouille, de coupe, de peinture et présenter un bon accostage (un bon alignement et un bon maintien). Le chanfreinage est une des parties intégrantes des conditions de réussite de la soudure, cependant on distingue trois principaux types de préparations : celle bords droits en demi-V ou en V et celle en J ou en U. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte lors du choix du type de chanfreinage, l’épaisseur et la nature du métalles propriétés requises du cordon de soudure (type de pénétration complète ou incomplète), les dimensions et la forme et le type d’assemblage à réaliser.

    Le nettoyage doit être effectué avant et après les opérations de préparations. Les principales méthodes de nettoyage sont le meulagele martelagele burinagele limage et le brossage. La méthode adéquate sera définie selon le genre de salissure, du travail à effectuer et de la compatibilité avec le métal de base.

    La qualité du métal d’apport doit avoir des propriétés mécaniques égales ou supérieures à celles du métal de base (continuité des efforts transmissibles). Le choix du métal d’apport est ainsi conditionné par le procédé de soudage et la procédure de soudage adoptés.

    Le métal de base doit bien sûr être soudable suivant les procédés courants de construction métallique (cela dépend de la composition chimique et des caractéristiques mécaniques de l’acier).

    Le nombre de passes se défini selon l’épaisseur du cordon de soudure à réaliser. En général dès que la dimension de la gorge dépasse 5mm il est nécessaire de faire plus d’un passage.

    Normalisation : celle-ci est très poussée notamment dans les domaines de la charpente métallique ou toutes autres structures visant l’industrie du bâtiment.

    Aux vues des nombreuses modifications et annulations des normes, nous ne nous étendrons pas sur ce sujet. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les normes du soudage, nous vous invitons à cliquer ici

    Quel est l’outillage nécessaire pour la soudure ?

    Comment préparer les chanfreins ou joints ?

    Le chanfreinage permet de préparer les joints des pièces épaisses afin de permettre la soudure. Il peut être effectué par usinage (notamment par meulage ou à la chanfreineuse) ou par coupage du métal. Les procédés mécaniques sont généralement préférables. Dans tous les cas, il est très important de bien mesurer l’angle du chanfrein afin d’obtenir des résultats appropriés. Une fois préparés, les joints en chanfrein doivent être proprement nettoyés pour éviter les défauts de soudure occasionnés par des saletés ou des impuretés à la surface des joints.

    chanfreinage

    Comment reconnaître un cordon de soudure de bonne qualité ?

    Le cordon doit être régulier, la largeur et l’épaisseur sont constantes et conformes aux spécifications, les stries sont rapprochées les unes des autres, les côtés sont bien fusionnés au métal de base, lisse et exempt d’inclusion.

    Quels sont les divers moyens de contrôles de soudures ?

    • Le contrôle dimensionnel, visuel, par ressuage et le contrôle magnétique.
    • Les contrôles visuels et dimensionnels ont pour objectif la détection des défauts de surface dans les assemblages soudés.
    • Le contrôle dimensionnel s’effectue à l’aide d’une jauge de mesure de gorge et de caniveaux (outillage spécifique).
    • Le contrôle visuel s’applique sur tous les types de soudures et sur tous les types de métaux et il se limite à l’acuité visuelle de l’opérateur.
    • Le contrôle par ressuage consiste à appliquer sur une surface à contrôler préalablement nettoyée, un pénétrant coloré ou fluorescent qui va pénétrer par capillarité dans les défauts débouchant. Après un temps d'imprégnation de 15 à 20 min à température ambiante, l'excès de pénétrant est éliminé par lavage puis après séchage, un révélateur blanc est appliqué sur la surface à contrôler. Le pénétrant contenu dans les défauts éventuels ressue alors dans le révélateur. Les images de défauts apparaissent immédiatement ou jusqu'à 30 min après l'application des révélateurs.

    Produits associés

    Pour aller plus loin

    1 / 2