Le recyclage, pierre angulaire du développement durable, favorise la préservation des ressources naturelles et la réduction de la pollution. Recycler permet en effet de diminuer les besoins en eau, en matières premières et les émissions de CO2.
Aujourd’hui, le recyclage s’améliore et gagne en efficacité. Pourtant, recycler n’est pas une solution miracle. En effet, tout au long du processus, on constate une perte de matière à chaque étape. Par ailleurs, la collecte reste partielle. Certains éléments sont complexes à récupérer (c’est le cas des produits électroniques qui nécessitent de nombreux éléments en très petites quantités) et certains matériaux sont difficiles, voire impossibles, à transformer (les métaux et le verre se recyclent assez mal). Enfin, les matières recyclées sont parfois de moins bonne qualité.
Le réemploi, la réutilisation et la réparation se présentent alors comme 3 alternatives complémentaires au recyclage.
- Le réemploi : utilisation d’un produit ou d’un matériau pour un usage identique à celui pour lequel il a été conçu.
- La réutilisation : recours à des biens ou des matériaux qui sont devenus des déchets dans le but de les convertir. Également appelé surcyclage.
- La réparation : remise en fonction d’un bien afin de prolonger son cycle de vie.
La différence réside donc dans la nature de l’objet. Quand le recyclage transforme des déchets, le réemploi et le surcyclage traitent des biens dont l’usage initial reste inchangé. Ces actions coordonnées concourent à un même objectif : le développement d’une activité plus durable.