R.S.E. Responsabilité Sociétale des Entreprises. Ce que les Anglo-saxons appellent « corporate social ». L’acronyme regroupe l’ensemble des préoccupations sociales et environnementales d’une entreprise, répondant aux enjeux de développement durable.
On pourrait résumer l’idée par l’adage que l’on doit à l'agronome biologiste français René Dubos, lors du premier Sommet sur l’environnement de 1972 à Stockholm, baptisé Sommet de la Terre : « Agir local, pensez global ». Dit autrement : Chacun peut agir à son échelle dans l’intérêt de tous
- La formule est jolie mais l’idée n’est pas nouvelle: dans la lignée des travaux de deux économistes anglo-saxons, les notions de « développement durable » et de « RSE », entrelacées, entrent dans le langage courant après les crises pétrolières des années 1970: on prend conscience que nos matières premières ne sont pas éternellement renouvelables.
- La performance d’une entreprise n’est plus jugée uniquement à l’aune de son chiffre d’affaires mais perçue dans sa globalité ; la notion de « valeur » se déplace, englobe d’autres principes que la valeur marchande.
En 2002, la RSE est à l’ordre du jour du sommet de la Terre de Johannesburg : de grandes entreprises françaises, notamment dans le domaine de l’environnement et de l’énergie, s’engagent.
- La mise en place d’une stratégie RSE est une démarche qui oblige les entreprises à tenir compte de tous leurs impacts, à l’échelle de toutes leurs parties prenantes : salariés, collaborateurs, clients, fournisseurs, actionnaires, syndicats, ONG, collectivités locales, État, pouvoirs publics…
Une large majorité des consommateurs sont de plus en plus sensibles aux valeurs affichées par les entreprises et les marques. Des valeurs qui guident leur acte d’achat : selon un sondage OpinionWay, 63 % des Français se disent plus attentifs aux engagements des entreprises.