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      • Publié le 10 janv. 2023
      • Mis à jour le 11 oct. 2024
    • 5 min

    Démarche RSE, pas que du green marketing

    RSE, pas que du green marketing

    Un peu d'histoire sur le marketing responsable

    R.S.E. Responsabilité Sociétale des Entreprises. Ce que les Anglo-saxons appellent « corporate social ». L’acronyme regroupe l’ensemble des préoccupations sociales et environnementales d’une entreprise, répondant aux enjeux de développement durable.

    On pourrait résumer l’idée par l’adage que l’on doit à l'agronome biologiste français René Dubos, lors du premier Sommet sur l’environnement de 1972 à Stockholm, baptisé Sommet de la Terre : « Agir local, pensez global ». Dit autrement : Chacun peut agir à son échelle dans l’intérêt de tous

    • La formule est jolie mais l’idée n’est pas nouvelle: dans la lignée des travaux de deux économistes anglo-saxons, les notions de « développement durable » et de « RSE », entrelacées, entrent dans le langage courant après les crises pétrolières des années 1970: on prend conscience que nos matières premières ne sont pas éternellement renouvelables.
    • La performance d’une entreprise n’est plus jugée uniquement à l’aune de son chiffre d’affaires mais perçue dans sa globalité ; la notion de « valeur » se déplace, englobe d’autres principes que la valeur marchande.

    En 2002, la RSE est à l’ordre du jour du sommet de la Terre de Johannesburg : de grandes entreprises françaises, notamment dans le domaine de l’environnement et de l’énergie, s’engagent.

    • La mise en place d’une stratégie RSE est une démarche qui oblige les entreprises à tenir compte de tous leurs impacts, à l’échelle de toutes leurs parties prenantes : salariés, collaborateurs, clients, fournisseurs, actionnaires, syndicats, ONG, collectivités locales, État, pouvoirs publics…

    Une large majorité des consommateurs sont de plus en plus sensibles aux valeurs affichées par les entreprises et les marques. Des valeurs qui guident leur acte d’achat : selon un sondage OpinionWay, 63 % des Français se disent plus attentifs aux engagements des entreprises.

    Quelques idées reçues sur la démarche RSE

    • « La RSE, c’est pour les grandes entreprises »

    On reformule : une politique R.S.E, c’est obligatoire pour les entreprises de plus de 500 salariés dotée d'un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros. Pour les autres, c’est un engagement sur la base du volontariat.

    • « Mon entreprise est trop petite pour polluer »

    Il n’existe pas d’entreprise sans impact. Du moment qu’une entreprise est enserrée dans un environnement spatial, temporel, social et humain, elle interagit avec ses collaborateurs, avec ses fournisseurs, avec ses clients, avec son territoire.

    • « La R.S.E, c’est une opération marketing »

    « J’ai qu'à dire que je suis RSE » … Non, la R.S.E n’est pas un acte performatif, il ne suffit pas de dire pour faire. Toute profession de foi doit être accompagnée d’actions concrètes et pertinentes. A moins de vouloir être affublé de l’étiquette d’entreprise « greenwashing » ou « socialwashing »

    Greenwashing

    RSE et EPI

    EN SOI, LES EPI S’INSCRIVENT DÉJÀ DANS UNE DÉMARCHE RSE

    Du côté de l’employeur : le Code du travail et de nombreux textes réglementaires le stipulent : c’est à l’employeur qu’il incombe d’assurer la santé et l’intégrité de ses employés et de ses collaborateurs sur leur lieu de travail. En leur fournissant les EPI adaptés, il les protège des risques professionnels.

    Du côté du fabricant : Normes, règles techniques de conception, procédures de certifications strictes préalables à la mise sur le marché l’oblige à prendre en considération ses parties prenantes.

    ON FAIT SOUVENT DE LA RSE SANS LE SAVOIR :

    Avant d’élaborer une stratégie RSE, on peut faire le point sur les pratiques de l’entreprise et les actions déjà mises en place. La politique RSE s’applique à l’ensemble du cycle de vie produit : de la conception au recyclage des vêtements professionnels en fin de vie. Chaque geste compte.

    QUELQUES DÉMARCHES RSE

    • On choisit un fournisseur soucieux de l'environnement et des impacts sanitaires de ses produits.
    • On privilégie les EPI constitués à partir de de matières premières alternatives et éthiques et/ou de matériaux recyclés.
    • On pense au recyclage et à la revalorisation des vêtements professionnels en fin de vie.

    Donner une seconde vie aux EPI

    Huit millions de Français, soit une personne active sur trois, portent un uniforme ou un vêtement de travail. Plutôt que de les enfouir ou de les incinérer, pourquoi ne pas leur offrir une seconde vie ?

    Pour finir, une coïncidence

    EPI, c’est aussi l’acronyme de l’Index de Performance Environnementale (Environmental Performance Index) établi chaque année par l’université américaine Yale. Il permet de comparer, d’analyser et de comprendre les performances environnementales de 180 pays dans le monde, grâce à 32 indicateurs qui servent à le calculer, répartis dans 11 catégories. On trouve, par exemple, la gestion des déchets et des métaux lourds.

    ¹Enquête réalisée pour Salesforce et Les Echos, les 19 et 20 mai 2021, auprès d'un échantillon de 1.004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, et interrogé par questionnaire auto-administré en ligne.

    Pour aller plus loin

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