La plateforme nationale d’actions globales pour la RSE a pour rôle de formuler des recommandations sur les questions soulevées par la responsabilité sociétale des entreprises. Voici ce qu’elle dit au sujet de la question environnementale.
Avant toute chose, la plateforme RSE souligne que si la transition énergétique et écologique induit une forte évolution de l’activité de l’entreprise pour atteindre un nouveau modèle économique durable, toutes peuvent se lancer dans une démarche environnementale par des actions au quotidien – sans forcément passer par une méthode « big bang ». Il s’agit avant tout d’intégrer des petites actions et améliorations au quotidien, par exemple dans la gestion des flux de matières premières, les économies d’énergie ou encore la réduction des effluents industriels et la prévention de la pollution…
Parmi les grandes problématiques environnementales figurent bien sûr la mesure et la réduction des gaz à effets de serre (GES), le bilan carbone étant obligatoire pour toute entreprise employant plus de 500 salariés. Celui-ci est ensuite publié sur la plateforme de l’Ademe. Autre thématique, la préservation de la biodiversité, laquelle ne concerne pas uniquement les espèces rares mais bien tous les organismes vivants, leurs écosystèmes et leur évolution. Dans ce cas, sont principalement concernées les entreprises « utilisant » les services rendus par la nature (autrement appelés « écosystémiques », tels que l’eau, le bois, les minerais etc.). D’autres sujets portent cette fois sur l’affichage de l’impact environnemental des produits et des services de l’entreprise, ainsi que sur l’économie circulaire permettant d’optimiser la gestion des ressources telles que les matières premières utilisées lors de la fabrication d’un produit. Il en est de même pour les flux qu’aura générés la production et l’énergie utilisée.
Il est à noter que la norme ISO 26000 sur la RSE et la thématique du développement durable s’accompagne, pour le pilier de l’environnement,d’une autre norme, l’ISO 14001. Davantage focalisée sur le management, elle repose quant à elle sur le principe d’amélioration continue de la performance environnementale par la maîtrise des impacts liés à l’activité de l’entreprise.
En ce qui concerne la RSE, retenons que si son caractère n’est pas obligatoire, elle s’avère particulièrement profitable à l’entreprise qui pourra y voir un vecteur de performances et de rentabilité en raison notamment de l’identification plus précise de ses forces et de ses faiblesses, mais également en stimulant l’innovation. De plus, en valorisant son image grâce à la RSE, elle se rendra plus attractive et, pour le personnel déjà en poste, fidélisera ses salariés en les impliquant dans une démarche de sécurité, de bien-être au travail et de réduction de l’empreinte carbone.