Chaque produit agroalimentaire doit être équipé d'une identification unique et d'un codage précis pour assurer sa traçabilité. Les technologies telles que les codes-barres 2D, les puces RFID et les codes QR fournissent des informations cruciales sur l'origine, la date de fabrication, les allergènes potentiels et les conditions de stockage recommandées. Cette identification offre ainsi un suivi granulaire des produits et facilite la détection rapide en cas de rappel tout en assurant une meilleure gestion des lots.
L’identification par RFID peut même être utilisée dans l’agroalimentaire de luxe (comme le champagne) pour lutter contre la contrefaçon ou la mise sur le marché parallèle, explique le fabricant SICK. L’investissement est coûteux, puisqu’une puce RFID peut valoir jusqu’à une centaine d’euros pièce, mais il est extrêmement important pour ces industriels.
Plus précisément, les codes-barres et les QR codes sont largement utilisés afin d’identifier et suivre les produits agroalimentaires tout au long de leur chaîne de production. Chaque produit est ainsi étiqueté avec un code unique qui contient des informations telles que le pays d'origine, la date de fabrication, le fournisseur, etc. Ces codes facilitent le suivi des produits et permettent une traçabilité précise.
On trace du producteur au consommateur : par exemple, un produit alimentaire est placé dans un blister muni d’un code-barre qui référence le producteur et la date de transformation, ces blisters sont placés dans des cartons référencés à l’aide d’un QR Code qui recense des informations comme le nombre de blisters dans le carton, le poids, la provenance… Puis les cartons sont rassemblés sur une palette munie d’une puce RFID que l’on pourra équiper d’un système de localisation permettant d’associer l’identification RFID de la palette à son lieu de stockage.
Quant aux technologies RFID (Radio-Frequency Identification), celles-ci utilisent des étiquettes électroniques afin de transmettre des données sans fil. Dans l'agroalimentaire, les puces RFID sont le plus souvent placés sur les emballages ou les produits pour permettre un suivi en temps réel. Les lecteurs RFID peuvent détecter ces étiquettes à distance, ce qui simplifie la gestion des stocks et la traçabilité des produits.
La RFID est aussi idéale pour les supports qui acceptent mal l’impression, précise SICK. En revanche, les puces RFID supportent mal un environnement très humide. Elles peuvent être installées sur de nombreux supports, mais ce n’est pas la solution miracle pour tout. Dans un environnement très métallique, les interférences sont souvent très nombreuses et empêchent une lecture optimale des puces. Il faut alors pallier en installant des arches optimisant le scan.
Grâce à la lecture à distance, le RFID permet aussi d’éviter la présence humaine dans des locaux dangereux (températures extrêmes, présence d’azote…).