Les sportives avec une semelle relativement plate, plutôt utilisées en milieux intérieurs mais salissants ou humides (ex : industrie avec présence d’hydrocarbures, artisanat avec utilisation de mortier, enduit, colle etc).
Les chaussures de chantier robustes et crantées, plus volumineuses. Elles sont utilisées dans les chantiers extérieurs sur sol rocheux, meubles et/ou en pente, boueux et salissants avec présence d’humidité. Une chaussure montante est conseillée pour limiter le risque d’entorses sur sols instables et protéger les malléoles dans les milieux agressifs. On peut aussi opter pour des bottes de sécurité.
A SAVOIR : La norme HRO concerne la résistance de la semelle de vos chaussures de sécurité à la chaleur de contact (jusqu’à 300°C).
Dans la construction, notamment celle des routes, les ouvriers portent plutôt des chaussures HI qui leur assure une isolation contre la chaleur (de la semelle à la tige).
Le port de chaussures HRO est vivement conseillé pour les métiers qui ont trait au travail de métaux chauds / en fusion : chaudronnier, forgeron, soudeur, chauffagiste ou encore maréchal-ferrant…
A l’inverse, la norme CI est conseillée pour isoler le pied de sols éventuellement froids : elles concernent les ouvriers du bâtiment, les employés des travaux publics ou les paysagistes, exposés aux températures hivernales. Pour protéger ses pieds du froid et de l’humidité, on peut porter des bottes de sécurité fourrées ou des chaussures thermiques.
Quant aux électriciens, ils peuvent opter pour des chaussures conductrices (C) équipées de semelles laissant passer la tension électrique vers le sol ou pour des chaussures isolantes (I) fournissant une isolation électrique.