Si l’on s’en réfère aux chiffres publiés par le ministère du travail, près de 200 000 accidents de travail sont liés aux circulations internes dans l’entreprise. Ce sont donc près de 25% des accidents de travail recensés chaque année qui impliquent une collision entre un engin et un piéton ou entre des piétons sur le lieu de travail. Toutes les entreprises ne sont évidemment pas exposées de la même façon à ce risque professionnel, mais dans le secteur du bâtiment, de la logistique ou encore dans la grande distribution, la présence de véhicules, de chariots-élévateurs, de camions de livraison ou encore de transpalettes, augmentent considérablement l’exposition des collaborateurs à des accidents parfois graves.
Afin de lutter contre ce risque professionnel, les chefs d’entreprises ou chefs d’établissement doivent tout d’abord s’interroger sur la façon dont s’organisent les flux de circulation dans les locaux professionnels. Cette analyse pourra alors donner lieu à la définition d’un plan de circulation. Ce dernier fixe en quelque sorte les règles du jeu dans les locaux. Des règles définies pour réduire au maximum le risque de collision et donc, d’accidents. Ce plan a vocation à contribuer à la création de véritables voies de circulation internes qui devront alors être correctement matérialisées, comme des voies de circulation routière. Cette matérialisation physique des flux de circulation s’effectue par un marquage au sol qui s’avère très réglementé.