Comment maintenir le confort de ses employés ?
Vous attendez des performances de vos employés ? Vous voulez les mettre dans de bonnes conditions pour qu'ils donnent le meilleur chaque jour ? La QVT (Qualité de vie au travail) et le bien-être des salariés résonnent en vous ? Découvrez quelques pistes simples pour améliorer le confort de vos employés...sans faire appel à un CHO (Chief Happiness Officer). C’est indispensable pour conserver vos meilleurs talents !
Article publié le 06/10/2021
Prévenir les troubles musculo-squelettiques (TMS)
D’après l’Assurance Maladie, 95 % des indemnités journalières liées à une maladie professionnelle sont versées pour des TMS. Ces troubles du squelette se manifestent souvent de manière différée (douleur, maladresses, raideur) et sont localisés au niveau des articulations du corps.
Reconnus comme maladie professionnelle, les TMS sont directement liés aux conditions de travail en relation avec les antécédents personnels de chaque employé.
4 paramètres favorisent l’apparition de TMS en lien avec d’autres facteurs comme le stress ou les pressions mécaniques exercées sur le corps (vibrations, chocs) mais aussi des éléments extérieurs (qualité de l’éclairage, température) :
- la posture
- les mouvements (force, intensité, type de contraction musculaire)
- la répétition
- la durée de l'activité
L’employeur doit adapter le travail à l’Homme et non l’inverse. Pour cela, la conception de postes de travail ergonomiques, la personnalisation du poste en fonction de la morphologie de chacun, le renouvellement des équipements font partie des éléments de confort attendus. Les technologies les plus récentes prennent en compte ces besoins et l’employeur doit donc renouveler les postes de travail obsolètes pour assurer le confort de ses employés.
Éviter les nuisances sonores
21 milliards d’euros par an : c’est le coût social du bruit dans le milieu professionnel ! Vivre et travailler dans un bruit permanent impacte la santé des employés : perturbations du sommeil, troubles anxio-dépressifs, baisse de la concentration et de l’efficacité, stress.
Dans le milieu professionnel, des difficultés spécifiques sont évaluées :
- 270 000 années de productivité perdues au travail à cause du bruit
- 154 000 accidents du travail en lien direct avec le bruit
- 600 nouveaux cas de surdité professionnelle chaque année, reconnue comme maladie professionnelle
L’employeur peut agir que ce soit dans les bureaux ou les ateliers. Au bureau, une amélioration importante passe par une bonne isolation du sol au plafond, en passant par les portes et fenêtres. Des cloisons phoniques ou des panneaux écran peuvent séparer le bruit d’un bureau à l’autre. Le collègue à la voix forte, incapable de parler doucement, est la principale source de nuisance sonore dans un bureau.
Enfin, un équipement adéquat et récent favorise le confort des employés : imprimantes récentes silencieuses ou isolées, micro-casques éliminant le bruit ambiant.
Dans un atelier, à partir du seuil de 80 décibels pondérés, des actions de prévention sont requises : par exemple, lors de la conception, on veille à isoler les machines les plus bruyantes des autres postes de travail tout en limitant le temps passé par chaque salarié sur ces engins. L’investissement dans un renouvellement régulier des machines permet de bénéficier des technologies récentes qui tendent à diminuer le bruit.
Enfin, les mesures de protection individuelles comme les protecteurs individuels contre le bruit (PICB) avec les casques anti-bruit ou les bouchons d’oreilles sont indispensables pour le confort et la santé des employés.
Assurer le confort visuel des employés
Le bruit et le mal de dos sont spontanément cités parmi les troubles fréquents des salariés. Pourtant, il existe d’autres nuisances sur lesquelles agir. Avez-vous pensé à améliorer leur confort visuel ?
Un éclairage inadapté dans son rayonnement, son intensité ou son contraste peut causer une baisse de l’acuité visuelle, la diminution du champ visuel, la baisse de la vision du relief ou de la perception des couleurs. Et, à terme, une fatigue physique et intellectuelle, lorsque le corps compense trop pour se protéger. Or, en plus de la santé, une fatigue importante entraîne un risque pour la sécurité des salariés.
Il existe pourtant des moyens simples d’assurer le confort des employés face à l’éclairage :
- Personnaliser l’éclairage en fonction notamment de l’âge et de la précision du travail à réaliser (un travail d’orfèvre nécessite 1 500 lux quand 300 lux suffisent pour faire un Powerpoint).
- Multiplier les sources lumineuses en privilégiant la lumière naturelle et la lumière indirecte, puis un éclairage général et des éclairages d’appoint.
- Installer les bureaux judicieusement (un ordinateur doit être placé à 90° d’une fenêtre).
- Choisir le bon éclairage : LED, lampes biodynamiques qui modifient la chaleur et la couleur de l’ampoule au fil de la journée, lampe connectée pilotée depuis son smartphone, etc.
Il existe des spécificités selon les activités de chaque entreprise. Le confort des employés passe avant tout par leur bien-être physique et moral. En agissant sur ces éléments (bruit, postures, éclairage), vous offrez un véritable confort durable à vos employés… plus que par la présence d’un baby-foot !
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